Le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin a consacré évêque le nouveau nonce au Bénin et au Togo, Mgr Mark Gerard Miles, lors d’une célébration à Gibraltar en Grande-Bretagne, le 25 avril 2021. Il l’a invité à « persévérer dans l’humilité, dans la fidélité à la prière », pour « ne pas céder au découragement et à la tiédeur », rapporte Vatican News le lendemain.
Quelque 800 personnes ont participé à cette messe au stade Europa Point sports hall, en présence du Ministre des Affaires étrangères du Vatican, Mgr Paul Gallagher – secrétaire pour les relations avec les Etats – ainsi que du préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, le cardinal Luis Antonio Tagle. Agé de 53 ans, Mgr Miles travaille depuis 17 ans au service diplomatique du Saint-Siège, et il a accompagné le pape François comme interprète dans de nombreux voyages.
Le cardinal Parolin s’est réjoui de cette ordination exprimant « la vitalité de l’Eglise de Gibraltar, qui continue à susciter de bonnes vocations sacerdotales et à les mettre au service de l’Eglise universelle ». Il a exhorté à « continuer à prier pour les vocations sacerdotales et religieuses, aussi bien ici que dans le monde entier ».
Le « numéro 2 » du Vatican a encouragé le nouvel archevêque – qui commencera sa mission le 3 mai prochain – à avoir « le coeur d’un père », un coeur « ouvert, généreux, solide et compatissant », mais aussi capable de défendre les fidèles « des loups qui attaqueraient les plus faibles dans la foi ».
« C’est seulement à travers une docilité constante aux dons de l’Esprit Saint répandus dans ton ordination, a-t-il dit dans son homélie, que toi, comme évêque, tu trouveras la force nécessaire pour persévérer dans l’humilité, dans la fidélité à la prière et dans la croissance de la vie spirituelle… en cultivant ces dons, tu trouveras la force de ne pas céder au découragement et à la tiédeur. »
L’évêque n’est pas « un mercenaire qui fuit devant les dangers parce qu’il ne se préoccupe pas du troupeau », ni « un simple fonctionnaire qui travaille à l’heure et puis se sent libre de poursuivre ses propres intérêts », a insisté le secrétaire d’Etat, il doit être « prêt à donner ta vie pour (ses) brebis ».
