ROME, Dimanche 4 mars 2007 (ZENIT.org) – Au terme de la semaine de retraite au Vatican, samedi matin, 3 mars, le pape Benoît XVI a remercié le prédicateur qu’il avait choisi, le cardinal Giacomo Biffi, en résumant ainsi le thème de ces exercices spirituels : « Le courage de suivre le Christ sur terre, en regardant les choses du Ciel » (cf. Zenit des 20, 25 et 28 février).
Cette semaine, disait le pape à l’archevêque émérite de Bologne, a aidé les retraitants à s’avancer « vers les choses de Dieu », et à suivre le Christ « avec plus de courage ».
Benoît XVI a répété à plusieurs reprises, au terme de la dernière méditaiton, et de la part de tous, un « merci de tout cœur ».
« Dans la sainte messe, avant la prière eucharistique, nous répondons chaque jour à l’invitation : ‘Elevons notre cœur’, par cette phrase : ‘Nous le tournons vers le Seigneur’ », faisait observer le pape en déplorant que parfois cette réponse soit « plus rituelle qu’existentielle ».
« Mais vous nous avez enseigné au cours de cette semaine, soulignait Benoît XVI, à réellement élever notre cœur, à monter vers l’invisaible, vers la réalité véritable. Et vous nous avez donné aussi la clef de la réponse aux défis de la réalité quotidienne ».
« Au cours de votre première conférence, a confié le pape, je me suis rendu compte que le Christ ressuscité était représenté sur mon prie-Dieu, entouré d’anges qui volent. J’ai pensé que ces anges peuvent voler parce qu’ils ne sont pas pris dans la gravitaiton des choses matérielles de la terre, mais dans la gravitation de l’amour du Ressuscité. Et que nous, nous pourrions voler si nous sortions un peu de la gravitation du matériel et si nous entrions dans la gravitation nouvelle de l’amour du Ressuscité. Vous nous avez vraiment aidés à sortir de la gravitation des choses de tous les jours, et à entrer dans cette autre gravitation du Ressuscité, et ainsi à nous élever. Pour cela nous vous disons merci ».
Le pape a également remercié le cardinal Biffi pour son diagnostic « aigu et précis » sur la situation d’aujourd’hui.
« Vous nous avez surtout montré comment, derrrière tant de phénomènes de notre temps, apparemment très loin de la religion et du Christ, se cache une demande, une attente, un désir et que l’unique réponse véritable à ce désir, omniprésente à notre époque, c’est le Christ ».