Il souligne notamment aux synodes pour les jeunes ou pour l’Amazonie: « L’écoute et la participation des jeunes et des peuples indigènes ont eu un impact crucial dans la préparation et le déroulement de ces synodes. »
Le vote des religieuses
La question du votre des supérieures religieuses avait été évoquées lors du dernier synode. Cette fois, soeur Nathalie Becquart aura droit de vote. Le cardinal Grech fait observer que « lors des derniers synodes, de nombreux pères synodaux ont souligné la nécessité pour l’Église tout entière de réfléchir à la place et aux rôles des femmes en son sein. Le Pape François a également souligné à plusieurs reprises l’importance d’une plus grande participation des femmes dans les processus de discernement et de décision ecclésiaux; et déjà lors des derniers synodes, le nombre de femmes ayant participé en tant qu’expertes ou auditrices a augmenté. Avec la nomination de sœur Nathalie Becquart et sa possibilité de participer avec droit de vote, une porte a été ouverte; nous verrons quelles autres mesures pourront être prises à l’avenir. »
Un travail « en équipe »
Pour ce qui est du rôle du p. Luis Marín de San Martín, également nommé sous-secrétaire, le cardinal Grech souligne son « expérience » dans « l’accompagnement des processus de décision communautaires, et sa connaissance du concile Vatican II » qui, dit-il « sera précieuse pour garder à l’esprit les racines du cheminement synodal »: « En outre, le fait que les deux sous-secrétaires du Synode des évêques soient des religieux, chacun ayant grandi dans une spiritualité spécifique, indique l’importance pour l’Église synodale de prendre également en considération les différents charismes présents dans l’Église. »
Pour le cardinal Grech, le travail « en équipe » est particulièrement important pour les synodes: « Ces nominations soulignent l’importance que le cheminement d’une Église synodale soit accompagné par un groupe qui travaille en équipe: la structure et la manière de travailler du Secrétariat général doivent être elles-mêmes synodales ! Ce travail d’équipe permet davantage aux laïcs de participer au sein des dynamiques de responsabilité. »
« Je souhaite d’ailleurs que nous trois, et tout le personnel du Secrétariat du Synode, puissions travailler, ajoute le cardinal maltais, dans un esprit de collaboration et expérimenter un nouveau style de leadership «synodal», un leadership dans un service moins clérical et hiérarchique, qui permette la participation et la coresponsabilité sans pour autant renoncer aux responsabilités qui lui ont été confiées. Dans ce domaine également, nous essayons de suivre l’exemple du Pape François. »
Le « style synodal » des Eglises locales
Pour le cardinal Grech, la synodalité va de pair avec le témoignage évangélique: « Le Pape François a souligné que «la synodalité est le cheminement que Dieu attend de l’Église du troisième millénaire», et a insisté sur le lien entre la synodalité et la mission d’évangélisation. Le contexte de la pandémie a mis encore plus en évidence l’importance, pour l’Église et la société, de «marcher ensemble» et d’assumer de manière responsable les liens qui nous unissent les uns aux autres. »
Ce sera aussi le thème du synode d’octobre 2021, rappelle l’archevêque: « En outre, l’annonce du prochain synode sur l’Église et la synodalité est déjà fécondée par les dynamiques synodales qui sont en train de se dérouler dans les Églises locales, bien que dans des contextes et des modalités différents; si l’Église italienne s’engage dans cette direction, elle pourra également enrichir la réflexion de l’Église universelle. Au Secrétariat général du Synode, nous suivons avec intérêt tous ces différents processus synodaux en cours et nous sommes disposés à nous mettre à leur service. Ce sont des occasions de chercher ensemble comment promouvoir et développer ce «style synodal» qui fait partie des désirs du Pape François et auquel aspirent divers croyants à travers le monde. »
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