Dans une lettre de 2017 adressée aux auteurs du documentaire « Al di qua » (En-deçà), consacré aux sans domicile fixe de Turin, le témoignage de la sensibilité du pape à l’égard des plus vulnérables, indique Radio Vatican, et dans l’histoire de Rodolfo Spagone, mort dans la fiction cinématographique et, peu de temps après, dans la réalité, il y a la « souffrance inimaginable d’un peuple de frères ».
Dieu « reste dans l’attente que se manifeste sa présence dans la rencontre avec nos frères que nous avons l’habitude d’appeler les derniers, explique la même source: derniers selon les classements du monde, mais premiers selon la nouveauté de l’Evangile ».
Ce sont les paroles du pape François, dans une lettre de 2017, mais qui n’a été connue qu’en avril dernier, dans laquelle il exprime sa satisfaction pour le film documentaire « Al di qua » du réalisateur Corrado Franco, interprété par les sans domicile fixe de Turin.
Le thème, commente Radio Vatican, est revenu sur le devant de la scène ces derniers jours, avec la triste histoire de la mort de plusieurs sans-abris à proximité du Vatican, qui avait suscité de la part du pape, en particulier l’un d’eux, Edwin, une pensée et une prière à l’Angelus du 24 janvier.
Le documentaire, sélectionné aux Oscar pour concourir dans la catégorie du Meilleur documentaire en 2018, nominé parmi les cinq finalistes des Rubans d’Argent 2017, il avait été transmis par la RAI le soir de Pâques de l’année dernière.
Dans la fiction cinématographique, la procession pour assister aux funérailles du sans-abri Rodolfo Spagone est une occasion pour les personnes marginales de Turin de réfléchir sur leur vie, sur les circonstances qui les ont conduits à vivre dans la rue, sur leur relation à Dieu.
Ce « parcours de rédemption » est symbolisé par la « montée au ciel » de Rodolfo qui « ressuscite » après sa mort parmi les lumières de la chapelle Santa Maria della Speranza de l’hôpital Martini, le seul lieu « en couleurs » d’une réalité racontée avec la dureté du blanc et noir.