Ancien préfet du Secrétariat pour l’Économie, le cardinal George Pell, a passé 59 semaines en prison pour des accusations d’agression sexuelle, dont il a été blanchi, mais il a annoncé qu’il ne poursuivrait pas l’État ni les médias australiens.
C’est ce qu’il a déclaré, le 16 décembre 2020, pendant la première rencontre virtuelle avec les médias, y compris Zenit (Deborah Lubov) après sa libération. Au cours de la réunion en ligne, il a aussi présenté son livre Prison Journal: The Cardinal Makes His Appeal (Journal de prison : le cardinal fait appel), publié chez Ignatius press et rédigé sous forme de journal pendant ses 404 jours de prison.
Interrogé par un journaliste australien s’il envisageait de poursuivre l’État de Victoria et les médias australiens pour diffamation, le cardinal Pell a déclaré: « Vous me présentez une série de tentations. » « La réponse courte est non, a-t-il poursuivi. Nous ne faisons pas cela. On m’a dit que les chances d’obtenir une compensation du gouvernement sont très improbables… La réponse longue et courte est donc non. »
Un autre journaliste a demandé ce qu’il pensait de la façon dont l’anti-catholicisme dans le système judiciaire australien était pris en compte dans son cas. « C’est une question suggestive. Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure façon de voir les choses », a-t-il déclaré, tout en admettant qu’il existe une certaine mentalité commune, qui, parfois, « peut être déconcertante… » « Je suis mystifié par les décisions de certaines personnes hautement éduquées considérées comme sages, a-t-il ajouté. Mais c’est une autre question… »
Interrogé sur son retour en Australie, le cardinal Pell a répondu sans hésitation: « Bien sûr, je reviendrai. Je reviendrai chaque année. » Il a rappelé un moment très agréable passé en Australie depuis sa libération.