Le Saint-Siège renouvelle les membres de la « Commission pontificale pour les activités du secteur sanitaire des personnes juridiques publiques de l’Église » – dicastère dont dépendent les activités de l’Église dans les services de santé.
Dans un communiqué publié ce 16 juin 2020, le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin, dirigeant de la structure mandaté par le pape, désigne les nouveaux membres qui sont entrés en fonction au 1er juin 2020, pour trois ans.
Le président de la Commission est Mgr Luigi Mistò, président du Fonds d’assistance de santé (FAS) du Saint-Siège.
Les membres sont un prêtre et cinq laïcs, experts de différentes disciplines : Mgr Segundo Tejado Muñoz, sous-secrétaire du Dicastère pour le service du développement humain intégral ; Renato Balduzzi, professeur de droit constitutionnel ; Giovanni Barbara, professeur de droit commercial et avocat ; Saverio Capolupo, magistrat ; Fabrizio Celani, président de l’Association catholique des agents de la santé ; et Maurizio Gallo, entrepreneur dans le secteur du conseil et des relations institutionnelles.
Le p. Marco Belladelli, aumônier de l’Union catholique des pharmaciens italiens, a été nommé directeur du Bureau de la Commission. SœurAnnunziata Remossi, official de la Congrégation pour la vie consacrée, reste la secrétaire du Bureau.
Le cardinal Parolin a remercié les membres sortants pour leur « compétence » et leur « disponibilité généreuse », souhaitant que la Commission devienne toujours plus une « autorité » au service du monde de la santé catholique.
Le pape a institué cette commission par un « rescrit » publié le 12 décembre 2015, avec pour charge de « coordonner l’aide aux institutions sanitaires catholiques en difficulté afin qu’elles puissent continuer leur mission importante ».
L’objectif est de « vérifier la viabilité des systèmes sanitaires des personnes juridiques publiques de l’Église » et de « définir une stratégie d’action sur le long terme en tenant compte des principes de la Doctrine sociale de l’Église ». La Commission doit « proposer des solutions en cas de crise » et si nécessaire « de nouveaux modèles pour adapter le charisme fondateur aux exigences actuelles ». Elle peut « accomplir des actions juridiques et financières ».