ROME, Mardi 27 juin 2006 (ZENIT.org) – Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, présidera la messe de commémoration du 50e anniversaire de la révolution de Budapest, le 22 octobre 2006 à 18h30 à la Cathédrale Notre-Dame de Paris, annonce le diocèse de Paris (http://catholique-paris.cef.fr).
Le communiqué rappelle en effet à propos de la situation historique de l’Eglise de Hongrie pendant la révolution de Budapest, que, pratiquement, en plein milieu de l’ère soviétique, le 23 octobre 1956, éclatait la révolution de Budapest.
« A cette époque, l’Eglise de Hongrie est décapitée, son Eminence le cardinal Mindszenty, primat de Hongrie a été arrêté en 1948 et condamné à la prison à perpétuité. Personne ne sait où il est détenu. Les communautés religieuses sont presque toutes dissoutes », précise la même source.
« L’Eglise n’a pas provoqué cette révolution, mais elle était présente dans sa vocation essentielle pendant la douzaine de jours qu’ont duré les évènements », souligne le communiqué.
Et d’ajouter : « Pour quelques jours, le cardinal Mindsenty retrouve la liberté. Il essaie d’apaiser l’atmosphère échauffée ; c’est lui qui le premier donne son nom aux évènements : « la lutte pour la liberté ». Pour la première fois depuis bien longtemps, on commémore la fête de la Toussaint et le Jour des Défunts. Jamais autant de bougies ne s’étaient allumées à Budapest, comme ce 1er novembre 1956, la ville en est toute illuminée ».
« Après la défaite, continue le communiqué, ce sont les paroisses qui vont aider à sauver la vie des insurgés et à les diriger vers l’occident. L’Eglise tout entière a alors soutenu les réfugiés de Hongrie, pendant qu’en même temps, en Hongrie, l’Eglise subissait à nouveau la persécution, comme punie pour cette révolution qu’elle n’avait pourtant pas déclenchée mais dans laquelle elle avait trouvé sa place, sa vocation authentique ».