La liturgie de consécration d’Isabel Domarco dans l’Ordo Virginum a été présidée par Mgr Pierbattista Pizzaballa, administrateur apostolique du Patriarcat latin de Jérusalem, samedi dernier, 7 décembre 2019, en la chapelle saint François, dans le complexe de la basilique de la Nativité de Bethléem, rapporte le patriarcat.
Dans le monde, les consacrées sont plus de 5 000 et elles fêtent, en mai 2020, les 50 ans de la promulgation du rituel de 1970, lors d’un rassemblement à Rome, avec le dicastère romain pour la vie consacrée.
En janvier 2021, une rencontre est prévue en Terre-Sainte.
« Des membres de la famille madrilène, des amis proches et des sœurs du Hogar « Nino Dios » de Bethléem où Isabel travaille depuis des années pour aider les religieux de l’Institut du Verbe incarné dans leur tâche auprès des enfants handicapés, ont participé à la célébration précise le patriarcat qui ajoute : « Mgr Pizzaballa a rappelé que le choix d’Isabel est une bénédiction pour tout le diocèse, celui-ci pouvant désormais compter sur ce précieux témoignage de foi vivante. L’archevêque a souligné la persévérance et la foi d’Isabel en la Providence, elle qui a choisi une condition de vie en apparence insensée et sans perspectives aux yeux du monde, mais qui trouve dans le Christ le véritable épanouissement et la pleine concrétisation. »
Il a en outre exhorté Isabel « à ne jamais se lasser de la prière, une pratique qui nourrit la foi et sanctifie toutes les bonnes intentions, y compris son travail de bénévole auprès des enfants de Hogar Nino Dios qui, s’il n’est pas accompagné de prières quotidiennes, risque de rester un travail certes utile mais spirituellement stérile ».
Le diocèse de Paris précise par exemple: « Dès les premiers siècles, des femmes étaient consacrées à Dieu par leur Évêque. Elles menaient une vie de prière et de don aux autres, tout en restant dans leur famille. C’est ainsi qu’en France, sainte Geneviève de Paris fut consacrée après son appel par saint Germain (vers 440). Après le développement de la vie monastique puis des congrégations religieuses, les vierges consacrées dans le monde subsisteront parallèlement aux moniales mais deviendront de plus en plus rares. La réforme liturgique conciliaire a ouvert de nouveau cette possibilité à des femmes vivant dans le monde. »
La même source ajoute: « L’ordre des vierges consacrées n’a pas d’autre fondateur ou fondatrice que l’Église elle-même qui a puisé son inspiration dans le mystère de Marie. Cette vocation est avant tout ecclésiale. À la différence des ordres religieux, l’Ordo Virginum n’a ni règles ni structures communautaires. Les vierges consacrées sont reconnues par le droit canon, à côté des moniales, religieuses, ermites et membres d’instituts séculiers ».