ROME, Mardi 20 décembre 2005 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège a adhéré au « Protocole sur les Résidus belliqueux non-explosés », premier instrument juridique multilatéral auquel le Saint-Siège adhère sous le pontificat de Benoît XVI, et considéré comme un instrument de « promotion concrète d’une culture de la défense de la vie et de la paix ».
Le Saint-Siège a adhéré à ce « protocole » annexe à la « Convention sur l’interdiction ou la restriction de l’usage de certaines armes conventionnelles » adopté le 28 novembre 2003.
Mgr Celestino Migliore, Observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, à New York, a déposé « ces derniers jours » l’instrument d’adhésion du Protocole, rapporte Radio Vatican.
La note de Mgr Migliore accompagnant le document d’adhésion indique, toujours selon la même source, que « le Saint-Siège est convaincu que le protocole représente un pas ultérieur de la communauté internationale vers la promotion concrète d’une culture de la défense de la vie et de la paix ».
Mgr Migliore rappelle l’importance des efforts fondés sur « la dignité humaine de la personne et sur le primat de l’Etat de droit, grâce à une honnête coopération de tous les membres de la communauté internationale ».
Par l’approbation de ce protocole, souligne encore Mgr Migliore, on affronte concrètement les « problèmes liés aux conflits armés modernes ».
Il s’agit, ajoute-t-il, d’un document qui « améliore l’efficacité de la protection des civils et aussi des combattants en situations de conflit ».
« On aurait pu désirer un protocole plus incisif » sur les résidus belliqueux, fait observer Mgr Migliore, mais, conclut-il, il n’en constitue pas moins « un instrument multilatéral important pour le contrôle des armes pour raisons humanitaires ».