« Votre devoir de pasteurs, indique le pape, est de présenter dans toute sa richesse la valeur extraordinaire du mariage qui, en tant qu’institution naturelle, est « patrimoine de l’humanité ». »
Le pape a redit « non » aux nouvelles formes de mariage qui sont étrangères aux cultures locales qui altèrent la nature spécifique de cette institution.
Benoît XVI a également exprimé sa reconnaissance pour les activités pastorales promues pour « sauvegarder les valeurs fondamentales du mariage et de la famille, menacées par le phénomène actuel de la sécularisation ».
Un phénomène qui empêche, disait-il, la conscience sociale de découvrir, de façon adéquate, l’identité et la mission de l’institution familiale.
Une autre grave menace est celle qu’alimente, faisait observer le pape, « la pression des lois injustes qui ne reconnaissent pas les droits fondamentaux de la famille ».
Au milieu de ces pièges, que croisse et se consolide, souhaitait le pape, « l’engagement de l’Eglise en faveur de la famille, qui plonge ses racines dans le dessein amoureux de Dieu, et représente un modèle irremplaçable pour le bien commun de l’humanité ».
L’amour des époux vécu dans l’exclusivité, la fidélité et l’ouverture à la vie, constitue, disait le pape, la base de cette communauté de vie qu’est le mariage. Mais l’annonce de l’Evangile de la Famille et le terme de ce chemin de réalisation humaine et spirituelle subissent de graves attaques.
Cette annonce est défigurée par de « fausses conceptions du mariage et de la famille, qui ne respectent pas le projet originaire de Dieu », faisait observer le pape.
Et dans ce contexte, le pape faisait allusion aux autres formes d’union qui ne « reflètent pas la culture des peuples » et il en soulignait les conséquences « alarmantes »: on n’accepte pas les principes moraux qui permettent de sauvegarder la dignité de la personne et on facilite – avortement, la pilule RU 486, etc. – l’élimination des embryons avec l’usage arbitraire de la science.
« En Amérique latine, comme dans le monde entier, disait le pape, les enfants ont le droit de naître et de grandir dans une famille fondée sur le mariage ».
« C’est pourquoi, a conclu Benoît XVI, il est nécessaire d’aider toutes les personnes à prendre conscience du mal intrinsèque de l’avortement », qui est un « attentat » à la vie humaine, une « agression » contre la société.