ROME, Vendredi 3 juin 2005 (ZENIT.org) – L’histoire du christianisme est au centre du séminaire qui s’est ouvert ce matin au Vatican à l’initiative du comité pontifical de sciences historiques qui fête ses cinquante ans. Mgr Brandmüller, son président, explique quelles sont les trois tâches principales de ce Comité et rappelle son origine.
Le séminaire se propose de faire une sorte de bilan sur les récentes recherches historiques et surtout faire le point sur les questions ouvertes.
Des spécialistes extérieurs au Saint-Siège participent à cette rencontre, dont Manlio Simonetti, de l’Académie des Lincei pour l’Antiquité, le directeur de l’institut historique allemand de Rome, Michael Matheus, pour l’époque médiévale; Paolo Prodi de l’Université de Bologne pour l’époque moderne; Ernesto Galli della Loggia de l’Université de Pérouse pour l’époque contemporaine.
Mgr Walter Brandmuller, président du comité pontifical, et professeur émérite de l’université d’Augsbourg, a confié ses attentes au micro de Radio Vatican.
Le séminaire, explique-t-il, se propose de « faire un bilan du développement de l’historiographie ces cinquante dernières années, à la suite de la fondation du comité ».
Il précise: « Etant donné que l’une des tâches principales de notre comité est la promotion des sciences historiques dans les différents domaines de ce secteur, ce bilan nous semble utile pour savoir quels ont été les résultats positifs et pour mettre en évidence les lacunes, les manques méthodologiques, les thématiques, pendant ces cinquante ans ».
Il rappelle que ce comité est dû à une idée de Léon XIII. « Après l’ouverture des archives du Vatican aux chercheurs, explique-t-il, Léon XIII a voulu créer une commission cardinalice pour la promotion des sciences historiques. Puis, le pape Pie XII, à la veille du grand congrès des historiens, le congrès des sciences historiques internationales, a transformé cette commission cardinalice en Comité des Sciences historiques pour représenter le Saint-Siège dans le cadre international des sciences historiques. Cette représentation est la seconde tâche du Comité, et la troisième est certainement la consultation interne pour les organismes du Saint-Siège ».