Reconnaître la dignité unique de chaque personne

Le samedi 8 février 2025, le pape a reçu à la Maison sainte Marthe les membres du comité exécutif du IIe Congrès international des confréries et de la piété populaire [Seville, 4-8 décembre 2024]. Vous trouverez ci-dessous le discours prononcé.

Chers frères dans l’épiscopat,

Monsieur le Président de la Junte d’Andalousie,

Mesdames et Messieurs les autorités,

Mesdames et Messieurs,

Je suis très heureux de vous accueillir en tant que pèlerins en cette année jubilaire. Vous êtes venus rendre grâce à Dieu pour le dernier Congrès international des confréries et de la piété populaire. Quand on m’a annoncé votre venue, j’étais un peu inquiet, parce que dans le message, je vous ai traités de « fous » et c’est peut-être pour cela que vous vouliez me rencontrer. Mais Mgr Saiz Meneses m’a dit que cette initiative a été une grâce dont les échos se font encore entendre, et j’ai été rassuré.

Dans mon message, si vous vous en souvenez, je vous ai proposé de vivre cet événement comme une prière de louange, qui accompagnerait notre parcours terrestre comme un pèlerinage vers Dieu et vers nos frères. Je vous ai ainsi demandé d’être les témoins d’un amour débordant, au point de paraître fou, fou d’amour.

Comme il serait bon pour nous, à l’issue de cet événement, que le premier de ces échos se fasse entendre surtout dans les familles. Qu’il se fasse entendre comme le silence assourdissant d’une prière qui va jusqu’aux larmes, parce qu’elle vient du cœur ; que ce soit devant l’image du saint patron de votre confrérie, qui préside vos foyers ; que ce soit devant le Tabernacle de la paroisse ou de votre église, que ce soit au chevet d’un malade ou dans la compagnie d’une personne âgée.

Votre archevêque m’a également dit qu’un autre de ces échos, déjà réalisé, est un foyer pour les sans-abri, fruit de la charité cachée à laquelle j’ai fait référence dans mon message. Que dans cette œuvre, on entende toujours les battements d’un cœur aimant. Proposons que, grâce au « respect, à l’affection et à l’attention » de ce foyer, la société et les sans-abris eux-mêmes puissent à nouveau reconnaître la dignité unique de chaque personne (cf. Lettre encyclique Dilexit nos, 169).

Que Jésus vous bénisse et que Marie, Mère de l’Église, veille sur vous. Et n’oubliez pas de prier pour moi. Je prierai aussi pour vous.

Traduction réalisée par ZENIT