Lors de cette première audience générale de l’Année sainte, le pape François a souhaité dédier la catéchèse de ce matin et celle de mercredi prochain au thème du travail des enfants, un véritable fléau dans le monde.
Le pape a abordé le thème de l’exploitation des enfants © Vatican Media
Les enfants sont un don de Dieu, et ce don n’est pas toujours accueilli avec respect. « Frères et sœurs » a-t-il dit, « les disciples de Jésus-Christ ne devraient jamais permettre que les enfants soient négligés ou maltraités, qu’ils soient privés de leurs droits, qu’ils ne soient pas aimés et protégés. Les chrétiens ont le devoir de prévenir sérieusement et de condamner fermement la violence ou les abus à l’encontre des enfants. »
« Les enfants occupent une place particulière dans le cœur de Dieu, et quiconque fait du mal à un enfant devra lui en rendre compte » a ajouté le pape.
« Ne soyons pas complices des abus qui sont faits aux enfants »
La Saint-Père s’est ensuite adressé aux pèlerins venus du monde entier, et particulièrement ceux de langue française. Il a salué notamment les prêtres du diocèse de Limoges venus à Rome accompagnés de leur évêque, Mgr Pierre-Antoine Bozo : « Demandons la grâce de redécouvrir la place importante que chaque enfant occupe dans le cœur de Dieu, afin de ne pas être complices des abus qui leur sont faits, mais de les condamner fermement. »
Le pape a également salué les pèlerins de langue arabe. « En ce début d’année » a-t-il déclaré, « je vous souhaite à tous une année de croissance de la paix, cette paix véritable et durable que Dieu veut pour nous. Que le Seigneur vous bénisse tous et vous protège toujours de tout mal. »
En fin d’audience, il s’est adressé aux jeunes, aux malades, aux personnes âgées et aux jeunes mariés. « En ces jours qui suivent l’Épiphanie, nous continuons à méditer sur la manifestation de Jésus, le Christ, à tous les peuples. L’Église invite chaque baptisé, après avoir adoré la gloire de Dieu dans le Verbe fait chair, à refléter sa lumière par sa vie » a-t-il dit, avant de renouveler son appel à la paix dans le monde, car la guerre est « toujours, toujours, une défaite. »
