Par Valentina di Giorgio et Tim Daniel
Le 14 juillet, au lendemain de l’attentat contre l’ancien président Donald Trump, le Bureau de presse du Saint-Siège a publié le communiqué suivant :
« Le Saint-Siège exprime sa préoccupation pour la violence de la nuit dernière, qui blesse les personnes et la démocratie, causant des souffrances et des morts. Il s’associe aux prières des évêques des États-Unis pour l’Amérique, pour les victimes et pour la paix dans le pays, afin que les motivations des agresseurs ne puissent jamais prévaloir. »
Le pape François ne s’est pas exprimé personnellement, contrairement à la quasi-totalité des dirigeants d’autres pays qui, sans être de la même sensibilité politique que Trump, ont condamné l’attentat.
En revanche, le chef des évêques américains, Mgr Timothy Broglio, archevêque de l’archidiocèse des services militaires américains et président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), a déclaré :
« Avec mes frères évêques, nous condamnons la violence politique et offrons nos prières pour le président Trump et ceux qui ont été tués ou blessés. Nous prions également pour notre pays et pour la fin de la violence politique, qui n’est jamais une solution aux désaccords politiques. Nous demandons à toutes les personnes de bonne volonté de se joindre à nous pour prier pour la paix dans notre pays. Marie, mère de Dieu et Patronne de l’Amérique, prie pour nous. »
Au début de l’été, l’USCCB a publié une déclaration sur la violence politique, exhortant tous les chrétiens et les personnes de bonne volonté à s’abstenir de toute violence politique et à rechercher plutôt « ce qui mène à la paix et à l’édification mutuelle » par le dialogue, en recherchant la justice.