À l’invitation du président de l’Association libanaise de l’Ordre de Malte, Marwan Sehnaoui, le Secrétaire d’État Pietro Parolin effectue en ce moment un voyage de quatre jours au Liban.
Cette visite « d’amitié et de confiance », selon les journaux libanais, se fait dans un pays actuellement marqué par une crise institutionnelle et économique, et menacé par le risque d’une extension du conflit qui déchire le Moyen-Orient.
Arrivé dimanche 23 juin après-midi, le cardinal Parolin a été accueilli par le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, ainsi que par le nonce apostolique Paolo Borgia et un certain nombre de responsables chrétiens du Liban. Il a, par la suite, pu rencontrer d’autres personnalités libanaises, notamment le patriarche maronite Bechara Boutros Rai, le Premier ministre intérimaire Najib Mikati et le président de la Chambre des représentants Nabih Berri.
« J’ai été invité depuis un certain temps par l’Ordre de Malte au Liban à visiter ses œuvres, qui ont un grand impact social dans une situation de crise totale », a déclaré le cardinal aux médias du Vatican, « la crise libanaise est une crise globale, et nous essaierons certainement de travailler un peu, comme l’a toujours fait la diplomatie du Saint-Siège, pour aider à trouver une solution institutionnelle ».
Le secrétaire d’État a pu également visiter différentes structures humanitaires et médico-sociales de l’Ordre de Malte. Il s’est rendu dans quelques-uns des centres gérés au Liban par l’association internationale, et a participé à des activités caritatives.
Ce mardi 25 juin, il a visité le tombeau de saint Charbel, à Annaya, et a présidé une messe en présence du nonce apostolique et de délégations de tous les ordres monastiques maronites du Liban. Il a également participé à un sommet interreligieux à Bkerké, en présence de plusieurs chefs religieux chrétiens et musulmans du pays.