Mgr Jorge Ignacio García Cuerva, archevêque de Buenos Aires en Argentine, a répondu à une polémique suscitée par des personnes scandant un slogan politique lors de messes dans la capitale argentine.
Des vidéos ont récemment circulé montrant des messes interrompues par des personnes scandant des slogans politiques tels que « le pays n’est pas à vendre », exprimant leur opposition au gouvernement du président Javier Milei, rapporte Catholic News Agency.
La première occasion s’est produite le dimanche 9 juin 2024, lorsque le père passioniste Carlos Saracini a entonné, au moment de l’offertoire, le chant « Le pays n’est pas à vendre ». De nombreux paroissiens se sont joints à lui en applaudissant au rythme du chant.
Quelques jours plus tard, le 14 juin, vers la fin de la messe présidée par Mgr Gustavo Carrara, évêque auxiliaire de Buenos Aires, le même chant a été entonné. L’évêque, qui a interrompu le chant pour poursuivre la prière, a publié le même jour des excuses « à quiconque pourrait se sentir offensé ».
Ce samedi 15 juin 2024, l’archevêque de Buenos Aires a été clair : « L’Eucharistie est quelque chose de sacré ; c’est pourquoi la messe est sacrée, car elle est le noyau même de la foi de notre peuple », a-t-il déclaré en célébrant la messe à l’église Saint-Ildephonse de Buenos Aires. Mgr Jorge Ignacio García Cuerva a souligné que « la messe est pour nous unir ; la messe est pour faire de nous des frères ; la messe est pour nous nourrir et pour être témoins du royaume dans les rues ».
« Ici, nous venons nous nourrir d’unité, de fraternité, de paix. C’est pourquoi il n’est pas bon d’utiliser la messe pour diviser, fragmenter, être partisan », a-t-il ajouté.