Des fidèles participants à la messe du 38ème anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Nsimalen © Vatican Media

Des fidèles participants à la messe du 38ème anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Nsimalen © Vatican Media

38e anniversaire des apparitions de la Vierge au Cameroun 

Le Sanctuaire de Nsimalen était en action de grâce le 13 mai dernier

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Ce 13 mai 2024 était une date importante pour les catholiques du Cameroun. Le Sanctuaire Marie Reine de la paix de Nsimalen, dans le centre du pays, fêtait le 38e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie.

Une messe solennelle et une grande veillée de prière ont marqué l’événement, et des milliers de pèlerins ont afflué au Sanctuaire pour rendre grâce à Dieu, et invoquer la Vierge Marie pour leur libération, leur purification et leur restauration. 

Le 13 mai 1986, la Vierge est apparue dans cette petite bourgade se situant à 20km de Yaoundé, la capitale du Cameroun. Dans la cour d’une école tenue par la congrégation des Filles de Marie, plusieurs enfants ont vu « une dame toute belle » et « entourée d’êtres ailés ». Les apparitions ont duré neuf jours, et de multiples guérisons et conversions ont suivi.

Dès 1998, ce lieu est devenu un lieu de culte public. En 2004, l’archevêque de Yaoundé, Mgr Tonyé Bakot, a publié un décret pour l’érection du culte marial dans la grotte de Nsimalen. Il a formé une « commission d’enquête interdisciplinaire » pour un meilleur discernement, dans le temps, sur « le phénomène de Nsimalen ».

À ce jour, les apparitions ne sont pas reconnues officiellement par l’Église catholique – qui vient de publier par ailleurs un texte sur le discernement des phénomènes surnaturels. Le Sanctuaire continue cependant aujourd’hui d’accueillir de grandes foules de pèlerins, dont certains témoignent des bienfaits miraculeux de ce lieu.

« La reconnaissance d’une apparition est toujours un chemin non seulement de sanctification, mais aussi de synodalité et de participation » a confié l’ex-recteur du Sanctuaire de Nsimalen, l’abbé Antoine Evouna, interrogé par les médias du Vatican.

« Il ne s’agit donc pas d’une pastorale ordinaire telle qu’elle se vit dans une paroisse, mais c’est vraiment la pastorale de la compassion, telle que le pape l’avait souligné, lorsqu’il disait qu’en cette année dédiée à la prière, et en préparant le jubilé 2025 de l’Église, les sanctuaires devront être des lieux de consolation, d’espérance, d’accompagnement ».

 

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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