Paul VI couronné par le cardinal Ottaviani © Wikimedia

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De la diversité à la communion, ou l’engagement de Vatican II pour l’unité 

Orientalium ecclesiarium, un décret pour rétablir un chemin ou renforcer l’unité les Églises orientales catholiques 

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Dans ce décret, les pères du Concile reconnaissent et réaffirment le tronc commun des Églises orientales, catholiques ou orthodoxes séparées. Le décret rappelle la Tradition apostolique comme fondement dans laquelle sont nés des particularités qui ne devraient pas être abolies. Il s’agit de préciser les principes permettant de réguler les relations hiérarchiques en vue de l’unité du Corps du Christ. Nous parcourrons ci-dessous le décret chapitre par chapitre, en expliquant le contexte historique. 

Préambule (nº 1) 

La haute estime dans laquelle l’Église catholique tient les institutions des Églises orientales est liée à leur ancienneté et à leur tradition qui leur vient des Apôtres par les Pères. Et les pères du concile Vatican II se réfèrent explicitement à la lettre de Léon XIII Orientalium dignitas du 30 novembre 1894. Le pape entendait montrer que l’unité catholique ne repose pas sur un rite liturgique unique, mais sur le message originel des apôtres du Christ. 

Je cite un passage essentiel du texte pontifical : « Rien, en effet, ne manifeste peut-être mieux la note de catholicité dans l’Église de Dieu, que l’hommage singulier de ces cérémonies de formes différentes, célébrées en des langues vénérables par leur antiquité, consacrées davantage encore par l’usage qu’en ont fait les Apôtres et les Pères. C’est presque le renouvellement du culte choisi rendu au Christ, le divin Fondateur de l’Église, par les Mages des différentes contrées de l’Orient qui vinrent pour adorer. » Et Léon XIII confirme alors la constitution Demamdatam de Benoît XIV, du 24 décembre 1743 adressée au patriarche des Grecs-melchites à Antioche et des évêques soumis à sa juridiction, pour l’étendre à tous les Orientaux liés à Rome. 

Au début du XVIIIe siècle, certaines liturgies byzantines avaient été latinisées par des franciscains contre la volonté du Saint-Siège, ce qui avait provoqué des divisions au sein des communautés. En 1743 Rome voulut y mettre fin et interdit tout mélange, faisant revenir aux rites initiaux avec interdiction désormais de modifier quoique ce soit. On interdit même à tout fidèle de passer du rite byzantin au rite latin. En élargissant ce principe au-delà des melchites, Léon XIII va beaucoup plus loin, en prenant des mesures disciplinaires. « Tout missionnaire latin, du clergé séculier ou régulier, amenant un Oriental au rite latin par ses conseils ou son appui, sans préjudice de la suspense a divinis qu’il encourra ipso facto, et des autres peines infligées par la constitution Demandatam, sera privé et dépouillé de sa charge. » Le concile Vatican II entend donc poursuivre cette ligne. 

Les Églises particulières ou rites (nos 2-4) 

Une affirmation importante : dans ces diverses communautés orientales dont l’unité est assurée par la hiérarchie « la diversité dans l’Eglise, loin de nuire à son unité, la met en valeur. » Le Concile entend donc maintenir les rites et usages particuliers orientaux parce qu’ayant présidé à la naissance de ces différentes communautés ils sont les mieux placés pour les faire vivre et surtout les développer. En cas de problèmes, le Siège Apostolique arbitrera. 

Le maintien du patrimoine spirituel des Églises orientales (nos 5-6) 

En affirmant que les Églises orientales ont mérité de l’Église universelle, le Concile s’inscrit dans la continuité de ce qui était souhaité à Ferrare en 1439 mais qui n’aboutit pas. Car la lutte contre le protestantisme au 16e siècle entraîna un durcissement romain qui fit naître, surtout de la part des jésuites, une activité missionnaire intense. On mit l’accent sur l’autorité de la juridiction du pape, ce qui se vérifia notamment en Orient, lorsqu’on développa les Églises uniates. Se constituant en opposition aux orthodoxes séparés de Rome, ceci envenima considérablement les relations avec l’orthodoxie. 

Une congrégation pour les Églises orientales fut créée en 1862, après de nombreuses mésaventures entre ces Églises et Rome. Dans la bulle Romani pontifices de janvier 1862, Pie IX plaçait les chrétiens orientaux sous la juridiction de la Propaganda Fide, dans le souhait de les voir resserrer leurs liens avec Rome. Ce qui allait dans le sens de l’empire ottoman qui souhaitait voir diminuer la puissance de patriarcat grec. Et cela continua à irriter les orthodoxes, car le pape ne cachait pas non plus son désir de voir ces derniers rejoindre la communion romaine. 

Léon XIII sur les origines des séparations

En 1879, Léon XIII, pape depuis un an, envisagea de créer à Constantinople une mission pour convertir les Grecs photiens, tout en valorisant les Églises uniates : il tint un grand congrès eucharistique à Jérusalem qui put réunir tous les patriarches orientaux unis à Rome. Meilleur diplomate que son prédécesseur, il renoua des relations diplomatiques avec la Russie, ce qui permit un dialogue avec le patriarcat de Moscou. 

Le 20 juin 1894 il publia son encyclique Praeclara gratulationis dans un esprit que rend très bien cette phrase : « Nous portons affectueusement Nos regards vers l’Orient, berceau de notre salut pour le genre humain. Sous l’empire d’un ardent désir, Nous ne pourrons Nous défendre de cette douce espérance que le temps n’est pas éloigné où elles reviendront à leur point de départ, ces Églises d’Orient, si illustres par la foi des aïeux et les gloires antiques. » Et de soulever immédiatement la seule question séparatrice importante à ses yeux, la primauté du Pontife romain. 

Il s’emploie à démontrer que celle-ci était admise avant le schisme : il trouva même dans l’action de Photius, patriarche de Constantinople, des éléments allant dans ce sens. En effet, celui-ci avait envoyé en 862 à Rome un archimandrite défendre sa légitimité. Mais c’est ce même Photius qui en 867 fit déclarer la papauté hérétique, à cause de l’ajout du Filioque au Credo et d’autres points de la discipline latine. Il excommunia aussi le pape Nicolas Ier. Léon XIII adjurait ensuite, d’une manière assez pathétique, les orthodoxes à rejoindre l’unité romaine en s’engageant à respecter les patriarcats et leurs privilèges. 

Lorsque la déchirure s’étendit

Et il insistait auprès des nations slaves, n’hésitant pas à décrire les conséquences des ruptures dans les Églises séparées et c’est là sans doute qu’il a heurté bien des susceptibilités. Pour les peuples concernés, il écrit en effet « ils avoueront sans peine qu’étant venus à oublier les traditions primitives, sur plusieurs points et des plus importants, le flux et le reflux des variations les a fait glisser dans la nouveauté. Et ils ne disconviendront pas que, de ce patrimoine de vérité que les auteurs du nouvel état de choses avaient emporté avec eux lors de la sécession, il ne leur reste plus guère aucune formule certaine et de quelque autorité. » 

Et suivent plusieurs exemples qui ont dû faire grincer bien des dents ! Le pape mettait ensuite en garde les Orientaux en communion avec lui vis-à-vis des dangers du temps, par exemple l’autorité du pouvoir civil. C’est particulièrement vrai pour les Églises nationales comme le sont les Églises orthodoxes : « Rien n’est plus éloigné de sa pensée que de vouloir empiéter sur les droits de l’autorité civile : mais celle-ci, en retour, doit être respectueuse des droits de l’Église et se garder d’en usurper la moindre part … à l’État, ses droits et ses devoirs propres ; à l’Eglise, les siens ; mais entre l’un et l’autre, les liens d’une étroite concorde. » Tout cela fit certainement l’affaire des uniates mais pas des orthodoxes, en particulier du patriarche Anthelme VII qui qualifia le texte « d’orgueilleuse jactance » (voir le long article paru dans l’Oeuvre d’Orient en 2016). 

Des ponts pour rétablir la communion 

Aussi Pie X, son successeur, se tourna essentiellement vers les orientaux unis à Rome. Il encouragea l’archevêque majeur des Ukrainiens à développer un apostolat en Russie, en maintenant bien sûr le rite byzantin. Il publia le 14 septembre 1912 la constitution apostolique Tradita ab antiquis qui transformait les permissions de Léon XIII en pratique courante. Chaque catholique pouvait communier dans le rite oriental des Églises unies à Rome, la communion fréquente, chère à ce grand pontife était ainsi favorisée. Le texte de 1 Corinthiens 10, 17 était mis en avant. Ce sera confirmé par le code de droit canon de 1917, au canon 466 §1. 

Benoît XV marquera lui aussi un grand intérêt pour les uniates en créant le 1er mai 1917, par le motu proprio Dei providentis, une nouvelle congrégation pour l’Église orientale dont il sera lui-même préfet. D’autres mesures semblables suivirent comme la faculté pour l’Institut oriental de conférer le doctorat. 

Pie XI continua dans la même direction, mais je pense, en allant plus loin dans son encyclique Rerum orientalium du 8 septembre 1928. Il se proposait de « favoriser l’étude et la connaissance approfondie des questions orientales … beaucoup des maux antérieurs, puis la déplorable scission, qui avait jadis arraché à l’unité tant d’Églises florissantes, résultaient avant tout comme une conséquence fatale de l’ignorance et du mépris mutuel des peuples… » La mention de la « scission » montre que le pape n’oublie pas l’orthodoxie, mais après être remonté très haut dans l’histoire de l’Église, Pie XI entend surtout placer ses pas dans la suite de ses prédécesseurs immédiats. Il évoque « le leg sacré » de Pie X, repris avec une « égale ardeur » par son prédécesseur immédiat, Benoît XV – il fait mention de la collation du doctorat. 

Accès aux études et intégration des rites particuliers 

Par commodité d’accès et pour faciliter les études, l’Institut oriental fut alors placé à côté de l’Institut biblique sous la responsabilité directe du pape et du supérieur des jésuites. Tous les évêques du monde catholique furent invités à y envoyer leurs sujets les plus doués. Si le pape le rappelle dans son encyclique Mortalium animos, c’est pour mettre en garde contre des tentatives d’œcuménisme avec les Orientaux séparés concoctées par des gens peu instruits de ces questions. 

Car si le pape est bien conscient des efforts faits dans les séminaires pour permettre aux étudiants d’éviter les erreurs modernistes, il connaît aussi les lacunes concernant l’enseignement de l’histoire des Églises d’Orient. Et d’insister sur la reconnaissance de la légitimité des rites orientaux. Il faut créer des chaires dans les universités, désigner des prêtres responsables. Le Pape souhaite alors que les Orientaux prennent conscience de l’intérêt qu’ils suscitent. Il voudrait ainsi inciter ceux qui sont séparés du Siège romain de se rapprocher. 

Il n’y a donc rien de nouveau quand le Concile Vatican II affirme qu’il considère fermement « le patrimoine ecclésiastique et spirituel » des Églises orientales « comme le patrimoine de toute l’Église du Christ ». Il est donc demandé aux Orientaux, comme cela a toujours été fait, de conserver leur caractère spécifique. « Et s’ils s’en sont écartés indûment du fait des circonstances de temps ou de personnes, qu’ils s’efforcent de revenir à leurs traditions ancestrales. » Et le Concile va même jusqu’à recommander aux instituts religieux ou associations de rite latin installés en Orient de créer des maisons ou des provinces de rite oriental, pour « un apostat plus efficace ». 

Les Patriarches orientaux (nos 7-11) 

Partant du principe de l’ancienneté de leur existence et de leur reconnaissance par les premiers conciles œcuméniques, les pères du concile Vatican II incitent non seulement à respecter l’honneur qui leur est dû, mais encore « à restaurer leurs droits et leurs privilèges conformément aux anciennes traditions de chaque Église » ; et si cela est nécessaire ils conseillent de créer de nouveaux patriarcats … leur institution étant réservée au Concile œcuménique ou au Pontife romain. » 

Je voudrais ici ouvrir une autre parenthèse historique, compte tenu de la gravité des événements qui se sont produits au Proche-Orient depuis la fin du concile Vatican II en 1965. Il me semble en effet utile de rappeler que l’intérêt que porte le Saint-Siège aux chrétiens d’Orient était partagé de longue date avec la France, plus d’un millénaire pourrait-on dire ! Car dès le IXe siècle, Charlemagne était en relation à ce sujet, avec le calife abbasside Haroun Al Rachid, puis ce sont des Français qui constituèrent la première croisade, et en 1099, c’est un royaume franc qui se développa à partir de Jérusalem et dura près de deux siècles. Enfin et surtout, en 1535, François Ier s’allia avec le sultan de Turquie et obtint la protection des chrétiens, se rendant sur les lieux saints, et ce pour mieux lutter contre la Maison d’Autriche. 

Les protectorats au bénéfice des Orientaux

Comme c’était une affaire de « longue haleine », la France amplifia ses droits, pour se voir confier en 1740 le protectorat religieux sur tous les latins mais aussi sur les autres groupes orientaux unis à l’Église romaine. L’intervention de Benoît XIV mentionnée plus haut est liée à ce traité. Les maronites du Liban bénéficiaient déjà d’une protection particulière de saint Louis, qui fut confirmée sous Louis XIV. Et cette politique française continua même sous la Révolution, puisqu’en 1793 un ambassadeur français fut envoyé en Turquie avec mission de protéger les églises chrétiennes ! 

Après la paix de Tilsit, Napoléon envoya une mission militaire à Téhéran pour préparer une invasion des Indes britanniques avec l’appui russe. Napoléon III n’hésitera pas non plus à envoyer des troupes au Liban pour obliger le tsar et le sultan à respecter le particularisme libanais, notamment la désignation d’un gouverneur chrétien lié à Rome. La IIIe République développera le protectorat religieux de la France au Proche-Orient. Le Saint-Siège confirmera cette prépondérance de la France par une lettre circulaire en 1888. 

La Première Guerre mondiale va modifier les choses, compte tenu de la défaite de l’empire ottoman allié de l’Allemagne en 1918. La France gardera un mandat sur la Syrie et le Liban, l’Angleterre sur la Palestine. En ce qui concerne la France, la mission demeurait inchangée et allait dans le même sens que le Saint-Siège : faire en sorte que les chrétiens puissent rester chez eux en toute sécurité et bénéficier de la liberté religieuse. La France y assurait le développement de sa culture et de tout ce qui allait avec. 

Revers de l’actuelle dynamique de désengagement

L’affaire du canal de Suez (octobre / novembre 1956) a montré les limites assignées à la France et au Royaume-Uni par ce qu’il était convenu d’appeler les deux blocs. Il y eut donc un désengagement progressif de leur part, voulu par les États-Unis et l’Union soviétique. Chacun connaît la suite sur laquelle je ne veux pas épiloguer : le déclin de l’influence franco-britannique sur cette région. Je relève cependant que Le Figaro du 10 janvier 2019 comportait un très intéressant entretien avec l’historien Charles Personnaz qui venait de remettre au président de la République un rapport pour « Renforcer l’action de la France dans la protection du patrimoine du Moyen-Orient et le soutien éducatif des communautés chrétiennes de la région ». Le titre exact donné à l’ensemble était « Le soin de la France vis-à-vis des chrétiens d’Orient n’est pas une révérence au passé mais un acte de foi dans l’avenir ». 

Il faut souhaiter que les responsables politiques tiennent le plus grand compte de ce rapport, dont l’auteur a fait paraître chez Albin Michel en novembre 2023 un livre sur cette question : La civilisation des chrétiens d’Orient : une traversée du temps et du monde. Mais beaucoup de chrétiens se sont enfuis depuis longtemps. Et leur maintien sur place dépendra toujours d’accords signés entre des États musulmans stables et forts et des pays chrétiens eux-mêmes assez puissants. C’est ce que François Ier avait su réaliser avec l’empire turc dès 1535… Mais revenons au texte conciliaire. 

La discipline des sacrements (nos 12-18)

Ce paragraphe prend en compte un important texte de Pie XII, le motu proprio Clerici sanctificati du 2 juin 1957. Je cite une des phrases du préambule : « Mais, au fil des siècles, il arriva que dans les Églises orientales, la discipline, parfois déficiente ou incertaine, est devenue aujourd’hui tout à fait étrange. » Et le pape donne quelques exemples de ces déficiences. Le rappel conciliaire à la discipline des sacrements oblige le lecteur sérieux à y voir le désir de redresser la situation. C’est ainsi qu’il faut comprendre, au début du paragraphe 12 : « (le Concile) confirme et approuve l’antique discipline des sacrements en vigueur dans les Églises orientales… ». 

Ne voulant pas condamner, selon la méthode qu’il s’était proposée de suivre (la seule possible pour l’époque, 1962), les pères ne veulent parler que positivement en approuvant une ancienne discipline qui avait été abandonnée si l’on en croit le texte de Pie XII. 

Le Concile demeure donc dans la logique de sa position sur les rites, le respect du particularisme oriental. Mais il va trancher une question qui fut longtemps discutée. Car au concile de Lyon (1245), Innocent IV, dans sa lettre Sub catholicae professione, permettait aux prêtres d’oindre du chrême à la poitrine, après le baptême, et même tout le corps, comme c’était la coutume en Orient ; il précisait cependant : « Seuls les évêques peuvent marquer au front des baptisés avec le chrême, puisque cette onction ne doit être conférée que par les évêques. 

Car ainsi qu’on peut le dire, seuls les Apôtres, dont les évêques tiennent la place, ont conféré l’Esprit Saint par l’imposition des mains que représente la confirmation ou la chrismation du front (Ac 8, 14-25). » – Cette référence biblique est citée souvent dans les actes du Magistère. Elle renforce la notion de succession apostolique complète, résidant uniquement chez les évêques. Elle est symbolisée ici par le privilège d’être les seuls ministres sacrés à pouvoir marquer au front avec le Chrême. 

Mais plus tard, Eugène IV, qui songeait à une réunion avec les Orientaux séparés, alla un peu plus loin : Au concile de Ferrare qui ensuite se tint à Florence (1439), il reçut l’empereur d’Orient et le patriarche de Constantinople. Et un décret d’union fut effectivement signé le 5 juillet 1439. Le 6 juillet parut la bulle Laetentur caeli réglant l’affaire du Filioque et de la primauté du Pontife romain. Dans la bulle Exultate Deo du 22 novembre 1439, le même Eugène IV affirma : « on lit cependant qu’une fois, par dispense du Siège apostolique, pour une raison très raisonnable et urgente, un simple prêtre administra ce sacrement de confirmation après que le chrême ait été fait (à savoir, fabriqué et béni) par l’évêque ». Cependant on restait dans le domaine de l’exception. Celle-ci aurait pu devenir la règle dans la perspective d’un retour à Rome des orthodoxes. 

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P. Michel Viot

Père Michel Viot. Maîtrise en Théologie. Ancien élève de l’Ecole Pratique dès Hautes Études. Sciences religieuses.

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