La session de formation comprenait des travaux pratiques dans des laboratoires spécialisés en écriture journalistique, formation aux médias, aux médias sociaux et à la communication numérique. Des spécialistes de la communication pastorale, des universitaires et des journalistes ayant une grande expérience des médias privés nationaux ont également participé à des tables rondes.
« La communication sur le chemin de l’IEC2024 » a été le thème central d’une session de formation commencée le mercredi 10 avril au siège du Congrès eucharistique international (IEC). Il se tiendra du 4 au 7 septembre prochains à Quito. Au moins vingt-cinq délégués à la communication de l’IEC2024, provenant des différentes juridictions ecclésiastiques du pays, ont participé à l’atelier.
La réunion visait à offrir aux participants des contenus théoriques et des outils techniques pour renforcer le travail de communication. Le but est aussi de promouvoir le Congrès eucharistique international, tant dans les milieux ecclésiastiques que laïcs.
Parmi les contenus, le programme de formation comprenait une réflexion sur l’importance de la communication dans l’Église. La nécessité de communiquer et de faire connaître le Congrès eucharistique international 2024 en tant que grand rassemblement ecclésial est un point essentiel.
Au début de l’atelier, le père Livingston Olivares, président de la Commission de communication de l’IEC2024, a accueilli les délégués. Il a souligné l’importance de renforcer les processus de formation en communication, sur le chemin de l’IEC2024.
L’Équateur accueille le Congrès eucharistique international
Lors de la première présentation de l’atelier, le secrétaire général du Congrès eucharistique international, le père Juan Carlos Garzón, a souligné la décision du pape François de choisir l’Équateur pour accueillir le 53e Congrès eucharistique international. Il a pour thème « La fraternité pour guérir le monde », éclairé par la citation biblique « Vous êtes tous frères » (Mt 23, 8).
Selon lui, c’est la cinquième fois qu’un Congrès eucharistique international se tient en Amérique latine. C’est la première fois qu’une rencontre de cette ampleur a lieu en Équateur. Il a rappelé que l’Équateur a été le premier pays au monde à organiser un Congrès eucharistique national, en 1886, un fait qu’il convient de bien faire connaître.
La ville de Quito a été choisie par le pape François pour accueillir le 53e Congrès eucharistique international. C’est l’occasion de la commémoration du 150e anniversaire de la consécration de l’Équateur au Sacré-Cœur de Jésus, un événement qui a eu lieu le 25 mars 1874.
La fraternité est eucharistique
Pour sa part, le président du Comité pontifical pour les congrès internationaux, le père Corrado Maggioni, est en visite en Équateur depuis le 4 avril. Il déclaré que, même si cela n’apparaît pas toujours, « le thème de la fraternité est en réalité eucharistique ».
Le signe de l’Eucharistie, a-t-il dit, est de se rassembler, de se recueillir entre tous. Il a ajouté que la même « écoute de la Liturgie de la Parole, l’écoute de Dieu qui nous parle à tous, est une pleine expérience de l’Eucharistie, de la présence du Christ dans l’assemblée réunie, dans le pain qui devient le corps du Christ ».
Il a souligné que l’objectif du congrès est de « célébrer l’Eucharistie et de comprendre ce qui est célébré ; d’apprendre à distinguer le culte eucharistique lié à l’adoration et le culte eucharistique lié à la célébration de la Sainte Messe, qui est le plus important ».
La session de formation qui durera jusqu’au 12 avril, a commencé par une visite des bureaux du Congrès eucharistique international. Elle s’est poursuivie dans l’après-midi par une visite des installations de la Radio nationale catholique. Puis, au cours de la célébration eucharistique solennelle, l’épiscopat équatorien a renouvelé la consécration au Sacré-Cœur de Jésus, dans la basilique du Vœu national.