Par Rafael Manual Tovar
Le nonce apostolique au Mexique, Monseigneur Joseph Spiteri, a présidé la clôture du Congrès international des Familles dans la ville de Guadalajara, qui a réuni 60 spécialistes nationaux et étrangers du 1er au 3 mars. Au programme, l’étude des principes et des moyens pratiques susceptibles de renforcer le tissu social, en faveur duquel la famille joue toujours un rôle prépondérant.
Lors de la cérémonie de clôture, le dimanche 3 mars, sous la devise « La famille : un réseau irremplaçable », Jesús Manzanares, président du CIFAM, a souligné que l’objectif était de diffuser les conclusions des intervenants, car « ce congrès ne s’achève pas aujourd’hui, mais commence comme une graine qui fécondera les relations et notre environnement . Le monde semble parfois inhospitalier ou aride, mais nous avons, à travers la famille, le pouvoir de le transformer. »
Une variété de groupes et associations au soutien de la liberté dans l’éducation
Il était remarquable de voir la variété et le nombre de intervenants engagés en faveur de la famille, depuis les associations qui soutiennent les parents dans l’éducation de leurs enfants, le Front national pour la famille et jusqu’aux institutions dédiées à la livraison de nourriture aux foyers pauvres comme Azul Maria, ou à la promotion de l’assistance aux handicapés ou de l’art qui montre la richesse de la famille.
La plupart des participants étaient d’origine catholique, mais des organisations mormones, évangéliques et laïques se sont jointes à eux, ce qui a encouragé les participants à échanger des suggestions visant à améliorer leurs propres familles. Il a également été souligné qu’il n’existe pas de familles parfaites, mais que toutes les familles peuvent progresser dans leur façon de vivre leurs valeurs.
« Soyez rebelles et osez défier l’individualisme ambiant ! »
Lors de l’événement de clôture du dimanche 3 mars, 140 jeunes volontaires ont été récompensés pour leur participation à l’organisation et au déroulement des activités, des ateliers pour les jeunes, des espaces pour les enfants et des salles d’écoute pour les adolescents.« Soyez rebelles et osez défier l’individualisme ambiant ! Soyez rebelles et répondez au profond désir d’amour inscrit dans votre cœur ! Soyez rebelles et fondez une famille ! » leur a dit Jesús Manzanares, les invitant à se dépasser.
Yoani Paola Rodríguez Villegas, vice-présidente de la FIMPES, a rappelé la vocation pédagogique de la famille et a encouragé les centres éducatifs à diffuser des valeurs constructives pour une société plus belle et plus humaine. « Nous devons collaborer à la formation des enseignants, a-t-elle souligné, afin que les familles aient ce regard humanisé, car dans la salle de classe, il s’agit d’une rencontre individuelle, l’enseignant est l’enseignant, il enseigne la vie, il commence à transmettre l’humanité ».
La famille : un espoir pour la société
Les participants sont venus de tous les coins du Mexique, des États-Unis et d’autres pays d’Amérique latine pour assister aux conférences, participer aux ateliers et aux débats et proposer des moyens pratiques en petits groupes.
À la fin du congrès, Mgr Joseph Spiteri, nonce apostolique au Mexique, s’est réjoui devant les 5 000 participants à la messe de clôture de la présence de tant de jeunes et de familles à cet événement réunissant de solides experts internationaux et 130 associations de promotion des valeurs familiales. « C’est à la maison, a -t-il conclu, que se construit l‘avenir pour la société mexicaine et mondiale ».
