La vidéo du pape de février, mois au cours duquel l’Église célèbre la Journée mondiale des malades, lance un appel pour que les « malades en phase terminale de leur vie, ainsi que leurs familles, bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité ». Cette intention de prière sera relayée dans tous les diocèses et paroisses du monde.
Le Saint-Père demande la prière, mais aussi l’engagement de tous pour favoriser une proximité spirituelle et humaine avec les malades. Il nous invite plutôt à regarder la personne souffrante avec amour, à favoriser le contact physique : « La guérison n’est pas toujours possible. Mais nous pouvons toujours prendre soin des malades et les caresser ».
Dans notre culture du jetable, dit-il, il n’y a pas de place pour les malades en phase terminale. Et ce n’est pas un hasard si, au cours des dernières décennies, la tentation de l’euthanasie a gagné du terrain dans de nombreux pays. Au contraire, le pape insiste sur l’importance des soins palliatifs, en rappelant qu’il ne s’agit pas de prolonger inutilement la souffrance : « Lorsque certaines personnes parlent de maladie en phase terminale, elles confondent deux mots : incurable et non soignable. Ce n’est pas la même chose. Même lorsque les chances de guérison sont très faibles, tous les malades ont droit à un accompagnement médical, mais aussi à un accompagnement psychologique, à un accompagnement spirituel et à un accompagnement humain ».
Le Saint-Père parle du rôle essentiel de la famille qui se tient aux côtés du patient et témoigne de sa valeur unique et irremplaçable. Mais ces familles ne « peuvent pas être laissées seules dans ces moments difficiles ». Elles doivent disposer d’aide et de moyens adéquats pour leur apporter un soutien physique, spirituel et social.
Le P. Frédéric Fornos, directeur international du Réseau mondial de prière du pape, ajoute : « Cette proximité et cette affection envers les personnes en phase terminale peuvent paraître accessoires et secondaires à l’assistance médicale, tout comme la prière ; cependant, ce soutien est essentiel. C’est l’amour qui s’exprime à travers ces gestes et notre prière. »