Martyre romaine populaire du 3e siècle, sainte Cécile est la patronne des musiciens, des académies de musique, des compositeurs, des facteurs d’orgue, des métiers, des poètes et des chanteurs. Elle a beaucoup inspiré les musiciens comme Purcell, Charpentier, Haendel ou Scarlatti.
Cécile était issue d’une grande famille romaine, les « Cecilii ». Riche et cultivée, fervente des arts, elle bénéficiait d’un talent particulier pour la musique. On raconte qu’elle possédait une très belle voix dont elle se servait pour « chanter les louanges du Seigneur », accompagnée d’un instrument de musique.
Malgré son désir de vie consacrée à Dieu, ses parents l’ont obligée à se marier à un païen nommé Valérien, qui se convertit et accepta de respecter sa virginité. Valérien demanda le baptême, ainsi que son frère Tiburce.
Cécile et Valérien étaient dévoués aux bonnes œuvres, utilisant leur richesse pour aider les pauvres et soutenir les chrétiens. Ce qui finalement attira l’attention des autorités. Les deux frères ont été dénoncés les premiers, mais ils demeuraient invincibles dans la confession de leur foi : ils ont eu la tête tranchée.
Cécile fut à son tour arrêtée et condamnée à mort. Le bourreau s’y prenait si mal avec sa hache qu’à la troisième fois, elle était toujours en vie, la loi romaine interdisant un quatrième coup.
La jeune femme a agonisé pendant trois jours et a rendu son âme à Dieu le 22 novembre 230. La légende raconte qu’en allant au martyre, elle entendait « une mélodie venue du Ciel », comme si elle entendait la « voix de Dieu ».
Sa dépouille a été retrouvée en l’an 821 dans les Catacombes de Saint Callixte puis transférée au quartier du Trastevere à Rome, où une basilique est construite pour l’accueillir. Lors des fouilles de 1599, le corps de Cécile a été retrouvé, exhumé et retrouvé intact dans sa position d’origine.
Sainte Cécile est citée dans le Canon romain de la Prière eucharistique aux côtés des saintes martyres Agathe, Lucie, Agnès, Anastasie, Félicité et Perpétue.