« Dans l’Église, les martyrs sont les témoins de l’espérance qui naît de la foi dans le Christ et qui incite à l’action et à la vraie charité (…) Les martyrs ont en effet accompagné la vie de l’Église à toutes les époques et fleurissent encore aujourd’hui comme des fruits mûrs et excellents de la vigne du Seigneur. » Tels étaient les mots du pape François dans une lettre publiée le 5 juillet dernier, rendant publique l’institution de la « Commission des nouveaux martyrs, témoins de la foi ».
Cette Commission, présidée par Mgr Fabio Fabène, secrétaire du Dicastère pour les causes des saints, s’est réunie ce jeudi 9 novembre. Elle a pour objectif de répertorier tous ceux qui, depuis l’an 2002, ont versé leur sang en confessant le Christ et en témoignant de l’Évangile.
Les « nouveaux martyrs » sont très nombreux à notre époque et sont parfois très discrets : des évêques, des prêtres, des consacrés et des consacrées, des laïcs et des familles qui, dans différents pays, par le don de leur vie, ont offert la preuve suprême de charité. Comme l’écrivait déjà saint Jean-Paul II dans sa Lettre apostolique Tertio millennio adveniente, tout doit être fait pour que l’héritage de la nuée des « soldats inconnus de la grande cause de Dieu » ne soit pas perdu.
550 témoignages ont déjà été recueillis par la Commission des nouveaux martyrs. Un grand nombre de ces témoins provient des églises orientales, spécifiquement d’Asie et du Moyen-Orient.
« Nous nous préparons à entrer au cœur des reconnaissances et de la rencontre avec ces témoins, dont la vie et la mort sont marqués par l’Évangile, par l’amour des plus faibles, par la recherche de la paix, par la confrontation douloureuse aux multiples desseins du mal, sans pour autant jamais abandonner la faire confiance au bien, écrivent les membres de la Commission dans un communiqué le 13 novembre, ils constituent une lumière d’espoir et une voix humble mais éloquente qui rappelle le bien suprême de la vie, l’unité de la famille humaine. »
