L’Assemblée plénière des évêques s’est terminée ce mercredi 8 novembre. Elle a permis aux évêques de se retrouver, de prier et de travailler intensément sur des sujets essentiels pour l’Église de France.
Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, président du Conseil permanent de la Conférence épiscopale, a clôturé cette assemblée par un discours reprenant les sujets travaillés et votés, tout en donnant un éclairage profond et spirituel à partir de textes de saint Paul.
L’espérance. Les évêques de France sont pleins d’espérance, malgré la tristesse ou l’effroi devant les souffrances du monde, notamment suite aux récentes attaques terroristes commises dans le Sud d’Israël.
Le travail des évêques, lors de cette session, a consisté à approfondir en priorité leur compréhension de la mission de l’Église par un travail théologique et pastoral. Ils ont ensuite abordé les relations de l’Église avec les musulmans. Enfin, ils ont réfléchi à l’accompagnement à apporter aux personnes qui ont été victimes à l’âge adulte de violences ou d’agressions sexuelles.
Les évêques de France lancent aussi des appels
Les appels ou inquiétudes des évêques ont été exprimées par Mgr de Moulins-Beaufort. Tout d’abord, un appel aux sociétés occidentales sur la responsabilité de tous à l’égard de l’enfant à naître, ainsi que leur inquiétude face aux projets de loi de fin de vie.
Les évêques demandent aussi à ce que nous puissions changer nos cœurs face aux migrations ; ils encouragent les jeunes à vivre leur vie comme une grande aventure spirituelle, et invitent les prêtres et les diacres à mener leur mission avec toute leur intelligence.
Mais l’appel le plus fort et le plus important est celui de la paix : « Nous souffrons pour l’humanité divisée, fracturée, par des conflits dont plusieurs sont dus à l’avidité de quelques-uns pour le pouvoir. Nous condamnons toute prétention à faire la guerre au nom de Dieu, car nous entendons le prophète Isaïe, repris par l’Apôtre Paul : ‘’J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n’était pas la bien-aimée. La destinée de l’humanité doit conduire à la fraternité de tous en Dieu’’ » conclut le président de la Conférence épiscopale auprès de ses confrères évêques.