La dirigeante pro-famille a expliqué que la famille doit être un temple de valeurs et a donné comme exemple la famille dans une approche chrétienne et transcendantale. Selon elle, « la famille chrétienne fournit l’héritage de la transcendance parce qu’elle est une source de transmission de la foi, de la recherche de la vérité, de la bonté et de la beauté. »
Pablo Hertfelder Garcia-Conde
(ZENIT News / Teruel, 09.10.2023) – Pour combattre les discours de ceux qui veulent déformer le concept de ce qu’est la famille, Maria Menéndez de Zubillaga, présidente de l’Association des familles nombreuses de Madrid et protagoniste d’initiatives à Madrid pour mettre en œuvre des politiques pro-famille, a pris position de manière forte dans une conférence qu’elle a donnée à Teruel le samedi 7 octobre, dans le cadre du cycle de conférences organisé par Mme Tomasa Calvo Sanchez, professeure à l’Université d’Alcala.
L’experte en politique familiale, Menéndez de Zubillaga, a expliqué que la famille est un héritage en soi et a affirmé : « sans aucun doute, la famille est un héritage de vie et une école de vie, parce que la vie est accueillie, soignée, et les enfants sont éduqués, afin qu’ils puissent être une source de joie et une richesse pour la société ».
Le président de Familias Numerosas de Madrid, (AFANMAD), a expliqué que la famille est aussi la gardienne des droits fondamentaux essentiels de ses membres, le premier étant le droit à la vie, le droit des enfants à avoir un père et une mère, et le droit de ces derniers à éduquer leurs enfants selon leurs principes.
Pour ce professionnel du social, il est fondamental de rappeler que les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants et que, par conséquent, l’État ne doit pas prendre leur place, et encore moins imposer des idéologies totalitaires qui portent atteinte à la liberté des parents dans leurs choix éducatifs pour leurs enfants.
S’adressant à ZENIT, M. Menéndez de Zubillaga a déclaré : « La famille est la cellule de base de la société et elle est antérieure à l’État, c’est pourquoi l’État doit protéger et fournir aux familles, de manière subsidiaire, tout ce dont elles ont besoin pour le développement d’une société prospère et heureuse. Conformément aux droits susmentionnés, la première chose à faire est de protéger la vie, avec des politiques de soutien à la maternité, et non de défense de désirs individuels ».
En ce qui concerne le deuxième droit, l’oratrice a expliqué au public que le développement physique et psychologique optimal des enfants exige qu’ils aient leur père et leur mère comme référents (le droit d’avoir un père et une mère), et si cela n’est pas possible, qu’ils aient au moins une mère et une figure paternelle, ce qui est nécessaire d’ailleurs dès la conception d’une nouvelle vie, car cela exige la contribution d’une femme et d’un homme.
La dirigeante pro-famille a affirmé que la famille devait être un temple de valeurs et a donné l’exemple de la famille dans une approche chrétienne et transcendantale. Selon elle : « la famille chrétienne fournit l’héritage de la transcendance parce qu’elle est une source de transmission de la foi, de la recherche de la vérité, de la bonté et de la beauté ».
En conclusion, l’experte a souligné la nécessité de donner à la famille la visibilité qui lui revient en tant que pilier fondamental de la société et a encouragé le public à en prendre conscience et à sortir pour annoncer cette grande vérité : « la famille naturelle est une source de vie, de bonheur et de prospérité pour la société, c’est pourquoi elle doit être protégée par les institutions publiques, en encourageant la transmission de l’héritage de la famille ».
Mme Menéndez Zubillaga a elle-même déclaré qu’il était temps de « se retrousser les manches » et d’agir pour défendre la famille, comme le propose la plateforme Siempre Seremos Familia, qui vient d’être créée.
