Parabole des ouvriers à la vigne © Andrei Mironov

Parabole des ouvriers à la vigne © Andrei Mironov

Onzième heure : pour Dieu il y a toujours une heure bonne, par Mgr Follo

La justice de Dieu donne à chacun le meilleur

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Rite Romain

Is 55, 6-9; Ps 144; Phil 1, 20-24.27; Mt 20, 1- 16

1) Dieu n’est pas injuste, il est généreux 

La première lecture de la messe d’aujourd’hui est composée par les versets 6 à 9 du 55ème chapitre du livre d’Isaïe qui est le dernier chapitre de ce livre. Dans ces versets, le prophète est inspiré par Dieu qui dit : « Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus des vôtres, et mes pensées, au-dessus de vos pensées » (Is 55, 6-9). Aujourd’hui, afin de nous faire connaître la pensée de Dieu, le Christ nous donne une parabole magnifique qui décrit une façon de penser et d’agir humainement paradoxale. 

La parabole se termine ainsi : « Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant : « Appelle les ouvriers, et paie-leur leur salaire, en commençant des derniers vers les premiers ». Ceux qui avaient commencé à cinq heures de l’après-midi s’avancèrent en premier, et reçurent chacun un denier. Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage ; mais ils reçurent aussi chacun un denier. En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison ».

Le maître de la maison les a perturbés car les derniers sont payés en premier, et ils reçoivent la paye d’une journée entière pour seulement une heure de travail. La générosité du maître de la maison envers les ouvriers de la dernière heure avait suscité chez les ouvriers des premières heures l’attente injustifiée de recevoir une paye supérieure à celle qui avait été prévue. Ceux-ci s’en plaignent, mais le maître de la maison leur fait remarquer qu’il a respecté la justice à leur égard et que, s’il veut ensuite être généreux avec les autres, c’est son bon droit de leur donner autant qu’il le veut. 

Dieu n’est pas injuste, il est généreux. Il n’enlève rien aux premiers, il donne généreusement aux autres. Dieu fait vivre à tous une aventure inconnue : celle de la bonté. La bonté n’est pas juste, elle est autre, elle est beaucoup plus. La justice humaine donne à chacun ce qu’il lui appartient, la justice de Dieu donne à chacun le meilleur.

Dieu n’est pas seulement généreux, il est bonté amoureuse et infinie. Il ne paye pas mais il offre, il donne avec une abondance gratuite. Il est le Dieu de la bonté sans limites, vertige dans les pensées les plus normales, il transgresse toutes les règles de l’économie, il nous rassasie de surprises. Aucun patron ne ferait ainsi. Mais Dieu n’est pas un patron, ni le meilleur des patrons non plus. Dieu n’est pas le comptable de l’humanité et ne paye pas selon ce qui est juste, au sens distributif du terme. Dieu est le père qui donne à ses enfants, selon ce qui est le mieux pour eux. La justice distributive ne rend pas à l’être humain tout ce qui lui est du. De la même manière, et plus que du pain, l’homme a besoin de Dieu. Saint Augustin écrit : « Si la justice est la vertu qui attribue à chacun ce qui lui revient… Quelle est donc la justice de l’homme qui soustrait l’homme lui-même au vrai Dieu ? » (La Cité de Dieu, Livre XIX, 21)

Si le Maître divin agit lui-même comme il agit, ce n’est pas parce qu’il oublie ceux qui ont travaillé le plus, mais parce qu’il aime même les derniers. La justice n’est pas violée (le maître donne aux premiers ce qui avait été convenu), mais c’est la proportionnalité distributive qui l’est. L’espace de l’action de Dieu est le vaste espace de la bonté, et non l’espace restreint du « autant que« . 

Le Dieu de l’Evangile n’est pas sans justice, mais il ne se laisse pas emprisonner dans l’espace restreint de la proportionnalité. Aux yeux des hommes, la proportionnalité distributive est l’application la plus juste possible d’une loi, mais cela ne vaut pas pour Dieu. Si nous voulons rentrer dans le mystère d’amour de Dieu, nous devons nous libérer du schéma de la proportionnalité rigide dans nos relations.

Nous devons apprendre et pratiquer cette manière de penser et d’agir « pour être fidèles à celui qui n’est jamais fatigué de passer par les places des hommes jusqu’à l’onzième heure afin de proposer son offre d’amour » (pape François) et pour recevoir le Christ comme « denier », comme récompense de notre travail dans les vignes du Père. 

2) Justice et Grâce 

La justice de Dieu découle de la grâce car ce n’est pas nous qui réparons, nous qui nous soignons nous-mêmes et les autres. Le fait que « l’expiation » ait lieu dans le « sang » de Jésus signifie que ce ne sont pas nos sacrifices qui nous libèrent du poids de nos fautes ; c’est le geste de l’amour de Dieu qui s’ouvre jusqu’à l’extrême fin, jusqu’à prendre sur lui la « malédiction » qui nous appartient à nous, pauvres êtres humains, afin de nous donner en échange la « bénédiction » qui appartient à Dieu (v. Gal 3, 13-14).

Le travail que nous faisons dans la vigne du Seigneur nous vaut une récompense non pas parce que Dieu doit nous payer mais parce que, par cet humble et agréable travail, notre esprit et notre cœur s’ouvrent à la grâce qui nous recrée dans la miséricorde. 

Si nous disions que Dieu n’est juste que s’il nous paye au prix convenu, comment pourrions-nous dire que la justice se trouve là où le juste meurt pour le coupable et que le coupable reçoit en échange la bénédiction qui appartient au juste ? chacun d’entre nous ne reçoit-il pas le contraire de ce qui lui appartient ? En réalité, la justice divine est profondément différente de la justice humaine. Dieu a payé pour nous par son Fils le prix de notre rédemption, un prix vraiment disproportionné. 

La justice de la Croix met en évidence que nous sommes autarciques et autosuffisants et que, pour être pleinement nous-mêmes, nous avons besoin d’un Autre.

Cet Autre est le père, qui sort de la maison à différentes heures de la journée pour nous appeler au travail dans sa vigne et pour nous donner le bonheur. Ces différentes heures de la journée sont, comme l’écrit Saint Grégoire le Grand, les différents âges de la vie humaine : « Les différentes heures de la journée se retrouvent dans notre vie : le matin c’est l’enfance de notre intelligence ; la troisième heure, la jeunesse qui peut être comparée à l’adolescence car le soleil commence à monter, pour ainsi dire au sens où les ardeurs de la jeunesse commencent à se  réchauffer ; la sixième heure est l’âge de la maturité : le soleil s’y établit comme point d’équilibre car l’homme est arrivé à la plénitude de la force; la neuvième heure indique l’âge qui avance lorsque le soleil descend du haut du ciel parce que les ardeurs de l’âge mature se refroidissement . Et enfin la onzième heure est l’âge de la vieillesse où la journée tend vers sa fin… Comme certains mènent une vie honnête dès l’enfance, d’autres dans l’adolescence, d’autres dans la maturité, d’autres dans la vieillesse et d’autres dans le très grand âge, c’est comme s’ils étaient appelés à la vigne à différentes heures de la journée ».  Nous avons par conséquent à examiner notre façon de vivre et à voir si nous avons commencé à nous conduire comme les ouvriers de Dieu. Nous devons faire un examen de conscience pour comprendre si nous travaillons à la vigne du Seigneur, heureux d’être ses collaborateurs.

Et puis, le Pape continue :

Celui qui n’a voulu vivre pour Dieu jusqu’au dernier moment de sa vie est comme l’ouvrier qui est resté paresseux jusqu’à la onzième heure… « Pourquoi êtes-vous là, toute la journée, sans rien faire ? » C’est comme si l’on disait clairement : « Si vous n’avez pas voulu vivre pour Dieu durant votre jeunesse et votre âge mûr, repentez-vous du moins au dernier temps de la vie… venez quand même sur les chemins de la vie » … N’est-ce pas à dernière heure que le larron est arrivé ? (cf. Lc 23, 39-43) « Ce n’est pas par son âge avancé, mais par sa condamnation qu’il se trouva parvenu au soir de sa vie. Il confessa Dieu sur la croix, et il exhala son dernier souffle au moment où le Seigneur rendait sa sentence. Et le Seigneur du lieu, en admettant le larron avant Pierre dans le repos du paradis, a bien distribué les salaires en commençant par le dernier » (Saint Grégoire le Grand, Homélie sur l’Evangile, n. 19).

Un exemple de réponse dans les différents moments de la vie, à l’appel du Seigneur qui nous demande de travailler à sa vigne nous est donné par les vierges consacrées. Il est vrai que la spécificité de leur « travail », ou ministère ou service, auquel le rite de Consécration les habilite, est de vivre la virginité comme un signe prophétique de la Parousie, de la venue du Christ qui vient définitivement en tant qu’époux.

Il est vrai aussi que leur service, c’est de manifester l’amour de l’Église épouse envers le Christ, « en travaillant » avec la prière :(n’oublions pas que liturgie veut dire action du peuple pour Dieu et que la liturgie est aussi appelée Opus Dei, œuvre de Dieu).

Il faut cependant avoir à l’esprit que les vierges consacrées dans l’Eglise sont les femmes qui sous l’inspiration de l’Esprit saint, font vœu de chasteté pour aimer ardemment le christ, et servir leurs frères avec un dévouement plus libre. Leur tâche est celle s’adonner aux œuvres de pénitence et de miséricorde, à l’activité apostolique et à la prière. (RCV 2)

Lecture patristique

Saint Augustin d’Hippone (354 – 430)
Sermon 87

Les ouvriers de la vigne ou le délai de la conversion

ANALYSE. – Non-seulement nous honorons Dieu ou nous le cultivons, comme disent les Latins, mais lui aussi nous cultive, puisqu’il nous appelle sa vigne. Les ouvriers qu’il emploie à la culture de cette vigne désignent ses différents ministres; ils désignent même chacun de nous, et le dernier donné à tous pour salaire figure l’éternité du bonheur. Pourquoi ne pas répondre à son appel immédiatement? Dirons-nous que nous ne l’avons pas entendu? Mais l’univers entier est plein du bruit et de l’éclat de l’Évangile. Dirons-nous que nous avons toujours le temps, puisque la même récompense est assurée à tous, quelle que soit l’heure où ils commencent à travailler? Le désespoir est à craindre; la présomption n’est pas moins redoutable. Tremblerons-nous devant la désapprobation de certains amis puissants? Mais ils ne nous empêcheraient pas de réclamer les soins d’un médecin habile qu’ils n’aimeraient pas et par qui nous serions sûrs de recouvrer la santé. Courons tous au grand Médecin des âmes, gardons-nous, si nous ne le connaissons pas encore, de nous mettre en fureur contre lui ; prenons garde aussi à la léthargie ou à l’indifférence spirituelle et considérons comme un grand service les importunités pressantes qui ont pour but de nous en faire sortir.

1. On vient de vous lire dans le saint Évangile une parabole convenable à cette saison. Il y est question d’ouvriers qui travaillent dans une vigne, et nous sommes au temps des vendanges, des vendanges matérielles ; car il y a aussi des vendanges spirituelles, durant lesquelles Dieu se réjouit de voir le fruit de sa vigne.

Si nous rendons à Dieu un culte, Dieu aussi nous cultive. Nous ne le cultivons pas pour le rendre meilleur, puisque notre culte consiste dans l’adoration et non dans le labour. Mais lui nous cultive comme fait un laboureur de son champ; aussi cette culture nous améliore comme celle du laboureur rend son champ plus fertile; et le fruit que Dieu nous demande consiste dans son culte même. Il montre qu’il nous cultive en ne cessant, d’arracher par sa parole, de nos meurs les germes funestes, de nous ouvrir l’âme avec le soc de ses instructions, et d’y répandre ta semence de ses préceptes pour en attendre des fruits de piété. Quand en effet nous laissons ce laboureur céleste travailler nos cœurs et que nous lui rendons le culte qui lui est dû, nous ne nous montrons pas ingrats ; envers lui et nous lui présentons des fruits qui sont sa joie ; ces fruits ne le rendent pas plus riche, mais ils accroissent notre bonheur.

2. Voici maintenant la preuve que Dieu nous cultive, ainsi que je me suis exprimé. Il n’est pas nécessaire de démontrer devant vous que nous rendons un culte à Dieu; chacun répète que l’homme rend à Dieu ce culte. Mais on est tout surpris d’entendre dire que Dieu cultive les hommes; le langage humain ne se sert pas habituellement de ces termes, tandis qu’on répète souvent que les hommes rendent un culte à Dieu. Montrons par conséquent que Dieu cultive les hommes; on pourrait croire, sans cela, qu’il nous est échappé un mot inexact et murmurer intérieurement contre nous, nous accuser même, pour ne savoir pas ce que nous disons. Je veux donc et je dois vous montrer que Dieu nous cultive et qu’il nous cultive comme on cultive une terre, afin de nous rendre meilleurs. Le Seigneur dit dans l’Évangile : « Je suis le cep, vous en êtes les branches et mon Père est le vigneron (1). » Que fait un vigneron ? A vous qui l’êtes, je demande: Que fait un vigneron? Sans doute il cultive sa vigne. Si donc Dieu notre Père est vigneron, il a sûrement une vigne qu’il cultive et dont il attend la récolte.

3. Il a planté cette vigne, ainsi que le dit notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et il l’a louée à des vignerons qui devaient lui en rendre les fruits aux époques convenables. Afin donc (381) de les leur réclamer, il envoya vers ceux ses serviteurs. Les vignerons les outragèrent, en tirèrent même quelques-uns et dédaignèrent de payer. Il en envoya d’autres: mêmes traitements. Ce père de famille qui avait cultivé le champ, planté et loué sa vigne, se dit alors : « Je leur enverrai mon Fils unique; peut-être au moins le respecteront-ils. Et il leur envoya son Fils en personne. Voici l’héritier, dirent-ils en eux-mêmes, venez, mettons-le à mort, et son héritage sera pour nous. » Effectivement ils le mixent à mort, et le jettent hors de la vigne. Que fera, en venant, le Manne de la vigne à ces mauvais vignerons? On répondit à cette question : « Il fera mourir misérablement ces misérables et louera sa vigne à d’autres vignerons en recevoir le fruit eu son temps. (2) »

Cette vigne fut plantée lorsque la loi fut gravée dans le cœur des Juifs. Dieu ensuite envoya les Prophètes pour en recueillir tes fruits, pour exiger la sainteté; les Prophètes furent couverts d’outrages et mis à mort. Le Fils unique du Père de famille, le Christ vint ensuite; c’est l’héritier qu’ils ont tué. Aussi ont-ils perdu son héritage; leur dessein criminel a tourné contre eux-mêmes. Ils ont tué l’héritier pour accueillir sa succession et pour l’avoir tué ils ont tout perdu.

4. Tout à l’heure encore vous avez entendu dans le saint Évangile cette autre parabole. « Il en est du royaume des cieux comme d’un père de famille qui sortit afin de louer des ouvriers pour sa vigne.» Il sortit le matin, prit ceux qu’il trouva et convint avec eux du salaire d’un denier. Il sortit encore à la troisième heure et il en trouva d’autres qu’il conduisit travailler à sa vigne. A la sixième et à la neuvième heure il en fit autant. Il sortit enfin à la onzième heure, presque au déclin du jour, il rencontra quelques hommes debout dans l’oisiveté. Pourquoi restez-vous ici? leur dit-il; pourquoi ne travaillez-vous pas à la vigne? Parce que personne ne nous a loués, répondirent-ils. Vous aussi, venez, ajouta le Père de famille, et je vous donnerai ce qui conviendra. Il s’agissait d’un denier pour salaire. Mais comment ces derniers, qui ne devaient travailler qu’une heure, auraient-ils osé l’espérer? Ils étaient heureux néanmoins de compter encore sur quelque chose ; et pour une heure on les mena au travail.

Le soir venu, le Père de famille ordonna de payer tout le monde, des derniers aux premiers. Il commença donc par ceux qui étaient venus à la dernière heure, et il leur fit donner un denier. En les voyant recevoir et denier, dont on avait convenu avec eux, les premiers arrivés comptèrent sur davantage; en arriva enfin à eux, et ils reçurent un denier. Ils murmurèrent alors contre le Père de famille. Nous avons, dirent-ils, porté le poids du jour et de la chaleur brûlante, et vous ne nous traitez que comme ceux qui ont travaillé une bure seulement dans votre vigne? Le Père de famille, s’adressant à l’un d’eux, lui fit cette réponse pleine de justice: Mon ami, dit-il, je ne viole pas ton droit, c’est-à-dire je ne te trompe pas: je te donne ce qui est convenu. Je ne te trompe pas, puisque je suis fidèle à mon engagement. Je n’ai pas dessein de payer celui-ci, mais de lui donner. Ne puis-je faire de mon bien ce que je veux? Ton œil est-il jaloux, parce que je suis bon ? Si je prenais à quelqu’un ce qui ne m’appartient pas, je serais avec raison traité de voleur et d’homme injuste; je mériterais également d’être accusé de friponnerie et d’infidélité si je ne payais pas ce que je dois. Mais quand j’acquitte mes dettes et que de plus je donne à qui il me plaît, celui que je paie ne saurait me reprocher rien, et celui à qui je donne doit ressentir une joie plus vite. – Il n’y avait, rien à répliquer. Tous ainsi furent égaux; des derniers devinrent les premiers et les premiers les derniers, c’est-à-dire qu’il y eut égalité et non primauté. Que signifie en effet: Les premiers furent les derniers et les derniers les premiers? Qu’ils reçurent autant les uns que tes autres.

5. Pourquoi, alors, commença-t-on par payer les derniers ? N’avons-nous pas lu que la récompense sera donnée à tous en même temps? Car d’après un autre passage de l’Évangile que nous avons lu aussi, le Sauveur dira à tous ceux qui seront placés à sa droite : « Venez, les bénis de mon Père, recevez le Royaume qui vous a été préparé dès l’origine du monde (3).» Si donc tous les élus le doivent recevoir en même temps, comment expliquer que les ouvriers de la onzième heure ont été récompensés avant ceux de la première ? Vous rendrez grâces à Dieu si je parviens à m’exprimer de manière à vous le faire bien saisir. C’est à lui en effet que vous devez rendre grâces.

1. Jn 15,1-5

2. Mt 21,33-41

3. Mt 25,34

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Mgr Francesco Follo

Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

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