La Journée internationale de la charité est célébrée ce mardi 5 septembre : la date a été choisie par les Nations Unies pour commémorer l’anniversaire du décès de Mère Teresa de Calcutta (26 août 1910 – 5 septembre 1997), prix Nobel de la paix en 1979 « pour le travail entrepris dans la lutte pour vaincre la pauvreté et la détresse, qui constituent également une menace pour la paix. ». Elle a été canonisée le 4 septembre 2016 par le pape François.
Au cours de son homélie de canonisation en 2016, le pape a souligné que Mère Teresa a été « une généreuse dispensatrice de la miséricorde divine », « elle s’est dépensée dans la défense de la vie », « elle s’est penchée sur les personnes abattues qu’on laisse mourir au bord des routes, en reconnaissant la dignité que Dieu leur a donnée ».
Le pape a souhaité « que cet infatigable artisan de miséricorde nous aide à comprendre toujours mieux que notre unique critère d’action est l’amour gratuit, libre de toute idéologie et de tout lien et offert à tous sans distinction de langue, de culture, de race ou de religion ».
Mère Teresa a fondé en 1950 l’ordre des Missionnaires de la Charité à Calcutta. Pendant plus de 45 ans, elle a servi les pauvres, les malades, les orphelins et les mourants, « tout en guidant l’expansion des Missionnaires de la Charité, d’abord en Inde puis dans d’autres pays, y compris des hospices et des foyers pour les plus pauvres et les sans-abri », lit-on sur le site des Nations Unies.
La Journée internationale de la charité a pour but « de sensibiliser et de mobiliser les personnes, les ONG et les parties prenantes du monde entier pour aider les autres à travers des activités bénévoles et philanthropiques », indique la même source.
La charité peut « atténuer les pires effets des crises humanitaires, compléter les services publics en matière de soins de santé, d’éducation, de logement et de protection de l’enfance ». Elle contribue « à l’avancement de la culture, de la science, du sport et à la protection du patrimoine culturel et naturel ». Elle promeut « les droits des personnes marginalisées et défavorisées et diffuse le message d’humanité dans les situations de conflit ».
