À sa grande surprise, Sœur Hanako Teresia Kojima, Fille de Marie Auxiliatrice de la communauté d’Oulan-Bator, a été invitée à cuisiner pour le pape François lors de son voyage en Mongolie (du 31 août au 4 septembre), indique le site de l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice (FMA) ce jeudi 31 août 2023.
Missionnaire en Mongolie depuis 14 ans, sœur Hanako raconte comment elle avait reçu cette proposition de la part du card. Marengo, missionnaire de la Consolata et préfet apostolique d’Oulan-Bator : « Dans les mois qui ont précédé la visite du pape, le cardinal Giorgio Marengo m’a demandé de cuisiner deux fois pour des invités arrivant du Vatican. La veille du départ pour Rome du deuxième invité, le cardinal m’a dit : « Es-tu prête à cuisiner pour le pape ? ». À ce moment-là, il m’a semblé que le temps s’était arrêté. Et je l’ai remercié : « Vraiment ? Merci ! ». Mon cœur battait fort et je n’arrivais pas à croire ce qu’on me demandait. J’ai tellement remercié Dieu et demandé sa force pour bien me préparer à ce moment de grâce extraordinaire. »
Sœur Hanako explique que « le menu demandé est celui d’un repas très simple (ce ne sera pas de la nourriture mongole), à l’image de la vie du pape François ». « J’ai été vraiment impressionnée par cette simplicité », ajoute-t-elle.
Selon la salésienne, le pape est attendu avec impatience en Mongolie : « Lorsque saint Jean-Paul II était pape, il devait venir en Mongolie en 2003, mais le voyage a été annulé, rappelle-t-elle. La venue du pape François sera donc l’accomplissement d’une promesse faite il y a 20 ans. Vous pouvez imaginer à quel point nous sommes heureux ! … La venue du pape, chef de l’Église catholique, dans ce pays est une opportunité pour mieux comprendre notre Église. Selon les médias, les gens semblent très intéressés par la visite du pape. »
Sœur Hanako explique également les bases et les principes de la cuisine mongolienne, soulignant qu’elle est « très simple, car les matières premières alimentaires pouvant être produites dans ce pays sont très limitées (en raison des conditions climatiques) ». Les invités, dit-elle, « sont traités avec beaucoup de gentillesse » et lorsqu’ils « partent, ils ne rentrent jamais les mains vides ». « Lorsqu’un invité arrive, le thé au lait est servi en premier. » Ensuite, raconte la sœur, « nous portons un toast à la vodka mongole, appelée Arikh. Pendant ce temps, les dumplings, la nourriture traditionnelle, sont cuits et servis dès qu’ils sont prêts. En attendant, nous discutons et chantons ensemble pour passer la visite en fraternité, vécue comme un moment précieux ».
