En s’adressant aux personnes de langue française, le pape a évoqué le nom du moine arménien, docteur de l’Église, saint Grégoire de Narek (env. 950-1005) « connu pour sa solidarité universelle et son intercession en faveur des personnes ».
Lors de l’audience générale de ce mercredi 26 avril 2023, le pape a souligné que « Dieu a besoin que les uns prient librement pour les autres et ramènent à Lui ceux qui sont loin ». Il a invité les fidèles à sentir « le besoin de Dieu » et à être « des intercesseurs pour tous », « à l’exemple de Grégoire de Narek ».
Le pape a salué « cordialement les personnes de langue française, particulièrement les pèlerins venus des diocèses, des paroisses et des établissements scolaires de France ainsi que la Communauté polonaise de Chelles ».
Il a souhaité que les fidèles demandent à Dieu « un cœur compatissant » : « Frères et sœurs, a dit le pape, en ce temps de Pâques, demandons la grâce d’un cœur compatissant duquel jaillit constamment une prière d’intercession qui devient solidarité et soutien concret pour ceux qui souffrent. »
« Que Dieu vous bénisse! » a conclu le pape.
Catéchèse en français
Chers frères et sœurs,
nous poursuivons nos catéchèses sur les témoins du zèle apostolique et, après saint Paul et les martyrs, nous évoquons un grand témoignage qui traverse l’histoire de la foi. C’est celui des moines et des moniales dont la vie parle d’elle-même. Les moines sont le centre névralgique de l’annonce, et leur prière est l’oxygène pour les membres du Corps du Christ, la force invisible qui soutient la mission. Voilà pourquoi une moniale, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, est la patronne des missions. C’est l’amour qui anime la vie des moines et se traduit dans leur prière d’intercession. Saint Grégoire de Narek, moine arménien, en est un exemple. Il est connu pour sa solidarité universelle et son intercession en faveur des personnes. Il a vécu en union avec tous et a imploré la miséricorde pour chacun. Comme frère universel, il s’est chargé des péchés de tous afin d’implorer pardon et guérison. Pour Grégoire de Narek, ce qui importe ce n’est pas seulement de demander, mais la manière dont il faut demander. Il nous enseigne à ne pas intercéder à la va-vite, mais à porter au Seigneur les situations concrètes du monde. Pour réaliser son plan de salut, Dieu a besoin que les uns prient librement pour les autres et ramènent à Lui ceux qui sont loin. À l’exemple de Grégoire de Narek, nous aussi, sentons le besoin de Dieu, comme tout le monde, et soyons des intercesseurs pour tous.