Dans la nuit du 11 et 12 février, des orages se sont abattus sur la ville de Rio de Janeiro, avec beaucoup de pluie et de coups de tonnerre. Les décharges électriques ont frappé plusieurs fois le monument du Christ Rédempteur et ont causé d’importants dommages. Dès le premier instant, les équipes du sanctuaire archidiocésain du Christ Rédempteur ont travaillé pour évaluer les éventuels dommages causés.
L’ensemble du système d’éclairage et d’Internet du sanctuaire archidiocésain du Christ Rédempteur était hors service, y compris les lumières qui éclairent le monument ainsi que celles de la chapelle de Notre-Dame d’Aparecida, qui se trouve au pied du monument. Des équipements électriques et électroniques, tels que des ordinateurs, ont également été brûlés.
Dimanche matin, 12 février, une équipe, qui comprenait des alpinistes, a effectué une évaluation pour identifier les dommages à la structure du monument du Christ Rédempteur. L’inspection effectuée par l’équipe de l’entreprise chargée de la conservation, de l’investigation, de la cartographie et de la restauration du monument située au sommet de la colline du Corcovado, a vérifié que le monument n’a pas subit de dommages. Le travail effectué par l’entreprise Cono Sul porte principalement sur l’élimination des agents qui pourraient mettre en danger le monument et ses visiteurs.
En 2015, il a été diagnostiqué que le système de protection contre la foudre (SPDA) installé dans le Christ Rédempteur ne garantissait pas son intégrité, ce qui représentait un risque sérieux pour la structure. Une adaptation a été réalisée en 2021, avec l’installation de la nouvelle couronne, qui est quatre fois plus grande que la précédente, le remplacement des capteurs et un nouveau système de mise à la terre plus important, qui a garanti sa sécurité.
« Après l’effroi, la certitude que l’effort quotidien que l’Archidiocèse et son équipe font va dans la bonne direction, pour garantir la préservation de l’intégrité du Christ Rédempteur face aux défis constants imposés par le temps et l’exposition à la nature », a souligné l’ingénieur João Racine. « Notre plus grand symbole, frappé par de fortes décharges électriques, a démontré une fois de plus sa résistance. Frappé à plusieurs reprises par toutes sortes d’intempéries, il continue d’illuminer le ciel, résilient, accueillant et solidaire comme l’est chaque Brésilien », a déclaré le recteur du sanctuaire archidiocésain du Christ Rédempteur, le père Omar.
« La majeure partie de l’activité électrique que nous observons dans l’atmosphère se produit dans des nuages connus sous le nom de « nuages d’orage », qui sont très fréquents dans les après-midi d’été de Rio de Janeiro. En général, les endroits où les conséquences de la foudre est la plus élevée dépendent de nombreux facteurs, dont l’altitude. Parce qu’il est situé à une grande hauteur dans la ville de Rio de Janeiro, le monument au Christ Rédempteur est un lieu propice aux effets de ces décharges électriques. Tant l’orage du vendredi 10 février que les orages d’été, qui ont suivis, présentent peu de différences d’une année à l’autre. Il n’est pas possible d’affirmer une augmentation ou une diminution de conséquences de la foudre, tant dans la région du Christ Rédempteur que dans la ville de Rio de Janeiro », a déclaré le météorologue Anselmo Pontes, en charge du système Rio Alert de surveillance et d’alerte des pluies et des glissements de terrain dans la ville de Rio de Janeiro.