Famille pontificale de Benoît XVI © Vatican Media

Famille pontificale de Benoît XVI © Vatican Media

À qui présente-t-on ses condoléances lorsqu’un pape meurt et, plus précisément, Benoît XVI ?

Au sein de l’Église, les condoléances sont présentées à la « famille papale ». Mais qu’est-ce que la « famille papale » ? Et, plus précisément, quelle était la « famille » de Benoît XVI ? 

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Traduction de l’espagnol

(ZENIT News / Rome, 2 janvier 2023)

La mort d’un pape peut interroger jusqu’à son enterrement. C’est le cas de Benoît XVI. L’une des questions est de savoir à qui il faut présenter ses condoléances. 

Le pape émérite étant décédé, le pape François continue à exercer ses fonctions. Ce fait exceptionnel implique deux types de condoléances : celles présentées par les autorités politiques et religieuses, et celles qui – à l’intérieur de l’Église – sont présentées par les représentants ecclésiastiques ou les responsables laïcs des mouvements, associations ou fondations catholiques. 

Les autorités politiques et religieuses internationales ont présenté leurs condoléances au pape François. Nous avons pu en voir quelques exemples à travers des déclarations et des communiqués de presse qui, on l’a compris, ont été d’abord envoyés au pape François et ensuite partagés sur les réseaux sociaux. 

Cependant, au sein de l’Église, les condoléances sont présentées à la « famille papale ». En effet, lundi 2 janvier au matin, le président du gouvernement italien – qui avait déjà présenté ses condoléances diplomatiques au Saint-Père – s’est manifesté auprès de la « famille pontificale » (on peut regarder cette vidéo de 04.02 à 04.47 minutes).

Qu’est-ce que la famille pontificale ?

La famille pontificale est un ensemble de personnes à l’intérieur d’une réalité plus vaste connue sous le nom de « Maison pontificale ». La « Maison papale » est une entité qui, jusqu’à l’époque de Paul VI, était connue sous le nom de « Cour papale ». Bien que le nom ait changé, la signification est restée la même. Il s’agit d’un ensemble de personnes qui font partie de l’environnement plus intime du pape : celles avec qui il vit plus étroitement. 

Au sein du noyau de la « Maison papale », la « Famille papale » est l’environnement intime du pontife. Elle est divisée en deux : la partie ecclésiastique et la partie laïque. En résumé, on peut dire que la « famille papale » comprend les soins domestiques du pape (repas, chambres, vêtements, etc.) et l’accompagnement dans les cérémonies publiques, civiles et religieuses auxquelles le Saint-Père participe, ainsi que l’organisation de son agenda et la participation à des événements et des audiences. 

La partie ecclésiastique de la « famille pontificale » comprend le substitut pour les affaires générales de la Secrétairerie d’État, le secrétaire pour les relations avec les États, l’aumônier du pape, le président de l’Académie pontificale ecclésiastique, le théologien de la Maison pontificale, les cérémonies pontificales, les aumôniers de Sa Sainteté, le prédicateur de la Maison pontificale, le secrétaire personnel du pape et les protonotaires apostoliques surnuméraires.

La partie laïque est composée du commandant de la Garde suisse, du président de l’Académie pontificale des sciences, des gentilshommes de Sa Sainteté, du majordome du pape, des parents charnels du pape et de l’antichambre pontificale. 

Compte tenu du nombre de personnes à coordonner, le pape nomme un préfet de la maison pontificale, qui est aidé par un régent. 

La « famille pontificale » de Benoît XVI

Benoît XVI n’étant plus un pape en exercice, la « famille pontificale » est considérablement réduite. Seules sept personnes la composent : les quatre vierges consacrées : Rosella, Cristina, Loredana et Carmela ; sœur Birgit Wansing, sa secrétaire personnelle ; et l’archevêque Georg Gänswein, son secrétaire privé, que le pape François a également nommé préfet de la Maison pontificale. Monseigneur Georg Ratzinger, le frère du pape émérite, a également fait partie de la Famille jusqu’à son décès en 2020. 

C’est la raison pour laquelle, le 2 janvier au matin, c’est Monseigneur Gänswein qui a reçu les condoléances des personnes qui se sont rendues à la Basilique Saint-Pierre, où la dépouille du pape Benoît XVI reposait. 

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Rédaction

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