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Catéchèse en français : la consolation, « une expérience profonde de joie intérieure »

« Apprenons à nous laisser guider au quotidien par les motions du Saint Esprit »

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« La consolation spirituelle est une expérience profonde de joie intérieure », affirme le pape François dans sa catéchèse en français sur le discernement prononcée à l’audience générale de ce mercredi 23 novembre 2022, Place Saint-Pierre. Le pape souligne que la consolation « est un don de l’Esprit Saint permettant une familiarité avec Dieu ».

Le pape explique que la consolation est « liée avant tout avec l’espérance, tournée vers l’avenir ». Il met en garde contre les « fausses consolations » : elles « poussent à se replier sur soi et à ne pas prendre soin des autres ».

En s’adressant aux personnes de langue française, le pape a salué particulièrement « les pèlerins des diocèses de Troyes et de Lyon, l’Institut Stanislas de Saint-Raphaël et l’Institution Notre-Dame de Sannois ».

« Frères et sœurs, a-t-il dit, apprenons à nous laisser guider au quotidien par les motions du Saint Esprit, ainsi nous pourront goûter à la douceur apaisante de l’amour de Dieu dans les difficultés de notre vie. »

« Que Dieu vous bénisse! » a conclu le pape François.

Catéchèse en français :

Chers frères et sœurs,

après avoir traité de la désolation, nous parlons aujourd’hui de la consolation qui est un autre élément important pour le discernement. La consolation spirituelle est une expérience profonde de joie intérieure qui permet de voir la présence de Dieu en toute chose. Elle est un grand don pour la vie spirituelle et pour la vie dans son ensemble. La consolation est aussi un mouvement intime qui nous touche au plus profond de nous-mêmes. Ce n’est pas quelque chose qui essaie de forcer notre volonté, ni une euphorie passagère. Elle est liée avant tout avec l’espérance, tournée vers l’avenir. La consolation spirituelle n’est pas programmable à volonté. Elle est un don de l’Esprit Saint permettant une familiarité avec Dieu. Il y a cependant de fausses consolations qui poussent à se replier sur soi et à ne pas prendre soin des autres. La fausse consolation finit par nous laisser vides et loin du centre de notre existence. C’est pourquoi il faut faire preuve de discernement, même lorsque nous nous sentons consolés. La fausse consolation peut devenir un danger si nous la recherchons comme une fin en soi, de manière obsessionnelle, en oubliant le Seigneur, c’est-à-dire en recherchant les consolations de Dieu et non le Dieu des consolations qui est le don le plus beau.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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