L'économie de François, photo page FB

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« L’économie de François » : « nous nous engageons, collaborons et recevons les uns des autres »

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Témoignage d’un jeune chercheur américain

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L’événement « The Economy of Francesco – Le pape François et les jeunes du monde entier pour l’économie de demain » a commencé ce jeudi 22 septembre 2022 à Assise, en Italie. Le pape devrait participer samedi à cette rencontre de trois jours (22-24 septembre) qui se tient pour la première fois en présentiel : les deux rencontres précédentes ont eu lieu en ligne en 2020 et en 2021.

La rencontre à Assise « c’est en fait la façon dont nous nous engageons, collaborons et recevons les uns des autres », affirme à Vatican News en anglais un des participants – Anthony Guidotti – un jeune chercheur des États-Unis.

Anthony exprime son enthousiasme à l’idée d’être le témoin direct du leadership du pape François sur les problèmes mondiaux : « C’est quelqu’un qui incarne cette valeur d’écoute et de réception », déclare Anthony. « Je crois que son leadership sur toutes ces questions qui sont abordées lors de cet événement est vraiment important alors que nous pensons à l’Église catholique dans le monde moderne, à la fois en termes de la façon dont nous traitons les défis d’aujourd’hui, mais aussi de la façon dont nous regardons vers l’avenir dans notre gestion de cet avenir. »

Les valeurs et les principes, surtout dans un endroit comme Assise, sont très clairs, dit Anthony. Lorsque tant de personnes du monde entier se réunissent, « nous apportons tous quelque chose », et cela est « un aspect important de cet événement et de ce que nous essayons d’accomplir ».

Douze grands espaces thématiques (douze « villages ») qui représentent « les grands enjeux de l’économie d’aujourd’hui et de demain » sont créés au cours de la rencontre des jeunes à Assise. « Mon village, explique Anthony, s’appelle le CO2 des inégalités, même si, ajoute-t-il, « on ne parle pas seulement d’inégalités liées à la durabilité, mais à travers tous les domaines de l’inégalité, qu’elle soit d’opportunité, financière ou écologique ».

Le chercheur pense « que la première chose vient de l’identification de nos principes ». Il souligne que si nous n’avons pas de base normative pour comparer une politique publique, « alors notre politique publique va servir un autre maître que le bien commun ».

Affirmant l’importance des rencontres comme celle à Assise, Anthony poursuit : « Je pense que la première chose est d’avoir des conversations et des rassemblements comme celui-ci, durant lesquels nous pouvons vraiment parler et nous engager : ce sont nos principes, ce sont nos valeurs, et ensuite nous pouvons travailler ensemble et dire : okay, qu’est-ce que cela signifie pour notre politique publique ? »

Anthony explique que ses recherches personnelles portent sur la dignité économique et la création de richesse communautaire : « Je crois que ce que j’apporte est une approche qui réfléchit vraiment à mon travail avec les décideurs politiques, au niveau local, pour réfléchir à la façon de transformer ces idées et ces principes que nous avons en actions concrètes qui améliorent la vie des gens. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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