« Les conséquences » de la guerre en Ukraine sont « payées par les personnes les plus faibles et les personnes les plus vulnérables », les enfants, souligne le cardinal Pietro Parolin : « C’est vraiment inadmissible », a-t-il déclaré devant les journalistes en marge de l’inauguration du nouveau Centre de soins palliatifs pour les enfants ouvert par l’hôpital pédiatrique du Vatican Bambino Gesù (Enfant Jésus) à Passoscuro, indique Vatican News en italien du 22 mars 2022.
Le secrétaire d’État du Vatican a défini comme un « massacre » la situation en Ukraine : « Je crois que nous sommes tous perdus, a-t-il dit, face à ce qui s’est passé et continue de se passer, sans savoir quelles seront les perspectives d’avenir, en espérant qu’il sera possible de mettre un terme à ce massacre – je le définis comme tel – et de pouvoir d’abord bloquer la guerre et ensuite entamer des négociations pouvant aboutir à une solution. »
Le cardinal Parolin réaffirme que le Saint-Siège est prêt à tout pour arrêter la guerre et est toujours prêt à la médiation: « Il y a toujours la possibilité de trouver une solution, une solution honorable pour tout le monde, il suffit d’avoir la bonne volonté pour le faire. Je crois que dans ce cas, il faut beaucoup de bonne volonté. L’alternative est la guerre, l’alternative est la violence, l’alternative est la mort. Nous insistons pour qu’il y ait une négociation et nous sommes disponibles dans la mesure où les parties pensent qu’elles peuvent également utiliser notre collaboration pour aider à mettre fin à cette guerre. »
