"Builging Bridges" 24 fév. 2022 © capture de Zenit / ASB / Vatican Media

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Amérique: les migrations, «un des drames les plus graves», redit le pape aux jeunes (1/2)

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Rencontre avec les étudiants des universités d’Amérique

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Le drame des migrations a été parmi les principaux thèmes de la rencontre virtuelle du pape François avec les étudiants des universités d’Amérique du Nord, du Sud et centrale, jeudi soir, 24 février 2022, pendant une heure trois quart, de 19h à 20h45 depuis le hall de la Maison Sainte-Marthe au Vatican. Le pape a d’abord prononcé une introduction, en direct par Internet, puis il s’est rendu disponible pour répondre aux jeunes, en espagnol.

Le pape a notamment souligné qu’il s’agit de « l’un des drames les plus graves » de notre temps. « Le principe est très clair, a-t-il déclaré: le migrant doit être accueilli, accompagné, promu et intégré. »

Les étudiants se sont réunis le 24 février, à l’université Loyola de Chicago pour parler avec le pape au cours de la réunion intitulée « Building Bridges North South » (Construire des Ponts Nord-Sud).

La rencontre était promue par l’Université Loyola de Chicago avec la collaboration de la Commission pontificale pour l’Amérique latine. L’organisation a été confiée au Hank Centre for Catholic Intellectual Heritage, à l’Institut d’études pastorales et au département de théologie de l’université Loyola.

Une jeune fille sud-américaine, qui a émigré avec sa famille, a parlé au pape du mauvais accueil qu’elle avait reçu, rapporte Radio Vatican: « Nous ne sommes pas des violeurs, des meurtriers, des drogués… Nous sommes des rêveurs travailleurs qui offrons à ce pays le meilleur de nous-mêmes », a-t-elle ditLe pape François a rappelé que « des gens » quittent « leur terre à cause de problèmes politiques, de guerres, de problèmes économiques, de problèmes culturels ». « Le principe est très clair : le migrant doit être accueilli, accompagné, promu et intégré », a-t-il affirmé.

Le pape a souligné que les pays doivent dire « honnêtement » combien de personnes ils peuvent accueillir, afin que d’autres pays puissent intervenir. De cette façon, la « fraternité » nécessaire pour ce monde divisé sera déclenchée.

Le pape a dit qu’il était bon d’insister sur la question de la migration, car tant de réfugiés sont encore « stigmatisés » et parce que ce problème concerne tout le monde, étant donné que beaucoup sont des « enfants de migrants ».

« Moi-même, a rappelé le pape, je suis fils de migrants », membre d’une famille qui a quitté le Piémont lorsque « mon père était un jeune comptable de 22 ans ». Les États-Unis sont « un pays de migrants : Irlandais, Italiens… », a poursuivi le pape : et « même ma terre, l’Argentine, est un cocktail de migrants ». La question interpelle donc chacun de nous, en particulier les étudiants universitaires qui, a souligné le pape, doivent affronter, étudier et prendre en charge le problème à travers les trois langages « de la tête, du cœur, des mains », sans tomber dans le risque de devenir « froid, sans cœur ».

 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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