Il se donne pour objectif de faire connaître ces saintes, de façon à ce que leur message continue d’offrir « lumière et espérance » à ce monde traversé par une grave crise anthropologique, sociale, économique et morale, aggravée par la pandémie, et qu’il puisse apporter des réponses aux principales questions sur la place des femmes dans l’Eglise, expliquent les organisateurs qui ont présenté le congrès, lundi, 14 février, au Vatican.
Solidarité avec le Liban
Pour Maria del Rosario Sáez Yuguero, rectrice de l’université catholique d’Avila, ce projet est « le fruit d’une collaboration entre universités pour une cause commune ». Il offre une « occasion de faire connaître l’exemple de ces femmes aujourd’hui », et il a également « un objectif de solidarité ».
En effet, les frais d’inscription et les offrandes volontaires seront reversés à des projets d’alphabétisation et de formation de jeunes au Liban: pour le Centre Saint Charbel-Fondation Marie Abel, un orphelinat géré par la congrégation des sœurs des Sacrés Cœurs, de rite latin; pour l’école spéciale de l’Institut père Roberts des sœurs basiliennes chouérites, de rite grec-melkite; et pour l’Œuvre sociale de la jeune fille libanaise des sœurs missionnaires du Saint-Sacrement, de rite maronite.
Pour sa part, le professeur Leonardo Sileo, recteur de l’université urbanienne, fait observer que ces sept femmes « ont eu une influence sur la compréhension de la Révélation» et « elles ont donné la possibilité de mieux comprendre en quoi consiste l’intelligence des choses spirituelles ».
L’Église a ses « pères » et ses « docteurs » de l’Occident – S. Ambroise, S. Augustin, S. Jérôme et S. Grégoire le Grand -, a rappelé le recteur, et il est maintenant nécessaire de se tourner vers « ces femmes de grand charisme et d’apprendre d’elles »: « Par leur doctrine, elles ont aidé à comprendre et à repenser l’anthropologie (…). Elles avaient aussi une vocation missionnaire. »