Thérèse d'Avila, peintre anonyme (1630), @ DP

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Journée internationale de la femme: 7 saintes « docteurs » et patronnes de l’Europe

« En dialogue avec le monde d’aujourd’hui »

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« Femmes docteurs de l’Église et patronnes de l’Europe en dialogue avec le monde d’aujourd’hui »: c’est le thème d’un congrès inter-universitaire organisé les lundi 7 et mardi 8 mars 2022, à Rome,  à l’Université pontificale urbanienne, à l’occasion de la Journée internationale de la femme.
Il est possible d’y participer en présentiel ou en streaming (info@congresomujeresdoctoras.es).
4 doctorats et 3 saintes patronnes de l’Europe
Le congrès marquera le 50e anniversaire (en 2020), des « doctorats » des saintes Catherine de Sienne et de Thérèse d’Avila (1970), le 400e anniversaire de la canonisation de la « Madre » (12 mars 1622), le 25e anniversaire du doctorat de Thérèse de Lisieux (1997), et le 10e pour celui d’Hildegarde de Bingen (2012).
Aux quatre « docteurs » s’ajoutent les trois saintes patronnes de l’Europe proclamées par Jean-Paul II en 1999:  Thérèse Bénédicte de la Croix – Edith Stein -, Brigitte de Suède, et Catherine de Sienne.
Selon le programme, les thèmes du congrès seront, le lundi 7 mars:
«Thérèse de Jésus et la communication de l’ineffable»,
«La mission ecclésiale chez Thérèse de Lisieux»,
«Hildegarde de Bingen: spiritualité et soin de la création»;
et le mardi 8 mars:
«L’Alliance éducative et Thérèse Bénédicte de la Croix»,
«la contribution de Catherine de Sienne au service du bien commun»
et «Brigitte de Suède: prophétesse de l’Europe».
L’initiative à la fois universitaire, spirituelle et caritative est organisée conjointement par l’Urbanienne, spécialisée dans la formation du clergé missionnaire, par l’Université catholique d’Avila et par l’Athénée pontifical Regina Apostolorum.
Le congrès est en outre parrainé par la Congrégation romaine pour les Églises orientales, par le Conseil pontifical pour la culture et plusieurs autres organismes, dont la Commission des évêques d’Europe, la COMECE.

Il se donne pour objectif de faire connaître ces saintes, de façon à ce que leur message continue d’offrir « lumière et espérance » à ce monde traversé par une grave crise anthropologique, sociale, économique et morale, aggravée par la pandémie, et qu’il puisse apporter des réponses aux principales questions sur la place des femmes dans l’Eglise, expliquent les organisateurs qui ont présenté le congrès, lundi, 14 février, au Vatican.

Solidarité avec le Liban

Pour Maria del Rosario Sáez Yuguero, rectrice de l’université catholique d’Avila, ce projet est « le fruit d’une collaboration entre universités pour une cause commune ». Il offre une « occasion de faire connaître l’exemple de ces femmes aujourd’hui », et il a également « un objectif de solidarité ».

En effet, les frais d’inscription et les offrandes volontaires seront reversés à des projets d’alphabétisation et de formation de jeunes au Liban: pour le Centre Saint Charbel-Fondation Marie Abel, un orphelinat géré par la congrégation des sœurs des Sacrés Cœurs, de rite latin; pour l’école spéciale de l’Institut père Roberts des sœurs basiliennes chouérites, de rite grec-melkite; et pour l’Œuvre sociale de la jeune fille libanaise des sœurs missionnaires du Saint-Sacrement, de rite maronite.

Pour sa part, le professeur Leonardo Sileo, recteur de l’université urbanienne, fait observer que ces sept femmes « ont eu une influence sur la compréhension de la Révélation» et « elles ont donné la possibilité de mieux comprendre en quoi consiste l’intelligence des choses spirituelles ».

L’Église a ses « pères » et ses « docteurs » de l’Occident – S. Ambroise, S. Augustin, S. Jérôme et S. Grégoire le Grand -, a rappelé le recteur, et il est maintenant nécessaire de se tourner vers « ces femmes de grand charisme et d’apprendre d’elles »: « Par leur doctrine, elles ont aidé à comprendre et à repenser l’anthropologie (…). Elles avaient aussi une vocation missionnaire. »

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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