Festival des Lanternes © Wikimedia

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« Paix, santé, vie sereine et sûre » : vœux du pape pour « l’Année du tigre »

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Paroles du pape après l’Angelus

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« Qu’en cette nouvelle année, tous puissent jouir de la paix, de la santé et d’une vie sereine et sûre », a souhaité le pape François à la communauté chinoise, ou de culture chinoise, du monde entier, lors de l’Angelus du 30 janvier dernier, avant-veille de la fête du Nouvel An chinois.

De la fenêtre du studio du Palais apostolique du Vatican, après la récitation de la prière mariale avec les nombreux pèlerins et touristes rassemblés sur la Place Saint-Pierre, dimanche 30 janvier 2022, le pape François a évoqué ce grand événement annuel, appelé également Fête du Printemps : « 春节 »(Chun Jié).

« Après-demain, 1er février, dans tout l’Extrême-Orient, ainsi que dans diverses parties du monde, on célèbre le Nouvel An lunaire », a-t-il dit rappelé. En cette circonstance, j’adresse mes salutations cordiales et je formule le vœu qu’en cette nouvelle année, tous puissent jouir de la paix, de la santé et d’une vie sereine et sûre » : « 和平、健康及祥和的生活 ».

Le Nouvel An chinois est célébré en Chine continentale, à Taïwan, Hong Kong, Macao et Singapour, mais aussi dans les pays fortement marqués par la culture chinoise : Vietnam (où il est appelé « fête du Têt »), Mongolie, Philippines, Indonésie et Brunei, Thaïlande, Corée… Il est également fêté dans les villes où réside une forte densité de la diaspora chinoise, comme San Francisco, New York, Lyon et Paris, Rome et Prato en Italie.

Le pape a souligné la valeur de cette fête très populaire et avant tout familiale : « Comme c’est beau lorsque les familles trouvent des occasions de se réunir pour vivre ensemble des moments d’amour et de joie ! Malheureusement, a-t-il poursuivi, de nombreuses familles ne réussiront pas à se réunir cette année, en raison de la pandémie ». « J’espère que nous pourrons rapidement surmonter cette épreuve », a-t-il encouragé.

Traditionnellement, les célébrations commencent par un réveillon en famille le 31 janvier, veille du Nouvel An, et se poursuivent jusqu’au 15 février, Festival des Lanternes, qui marque l’arrivée du printemps.

Chaque année, pendant cette période, des centaines de millions de Chinois – dont les très nombreux migrants ruraux – se déplacent pour retrouver leurs proches dans leur région d’origine. Mais depuis la pandémie, les autorités chinoises tentent de décourager les voyageurs, dont le nombre, d’après certaines sources, aurait baissé de 60% depuis 2019.

Pour les catholiques de Chine, indique Vatican News en chinois, « le Nouvel An lunaire est une continuation de l’esprit de fraternité vécu à Noël ».

Le pape a conclu en souhaitant que « grâce à la bonne volonté des personnes individuelles et à la solidarité des peuples, la famille humaine tout entière puisse atteindre, avec un dynamisme renouvelé, des objectifs de prospérité matérielle et spirituelle ».

L’astrologie chinoise correspond à un cycle de douze années, chaque année étant représentée par un animal. L’année 2022, qui commence le 1er février, est l’année du tigre. Le tigre est connu comme le roi de tous les animaux en Chine ; c’est un symbole de force et de bravoure.

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Hélène Ginabat

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