Un Espagnol, très ému a été encouragé par l’assemblée avec des applaudissements.
C’est sa grand-mère qui lui a transmis la foi et l’amour du chapelet. Mais Sebastian del Valle Diaz, se souvient également de l’entraînement militaire qui a fait de lui un garçon violent, tombant dans le trafic de drogue.
Après la prison et bien des rechutes, la conversion pendant la pandémie, le conduit à faire une expérience : Dieu prend soin de chacun de nous.
Il a raconté, notamment, comment la pandémie l‘a surpris: « Je me suis retrouvé seul dans la rue. » Il a été secouru par un prêtre de Tolède: « J’avais un toit, de la nourriture. »
Il a participé à une prière du Renouveau dans l’Esprit et s’est confessé: « Ce que j’ai ressenti est indescriptible, je me suis confessé pendant trois heures, j’ai reçu le baptême dans l’Esprit, je me suis senti aimé. »
« Aujourd’hui, conclut-il, je suis un mendiant de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Jésus-Christ m’a ressuscité »
L’amour de Dieu est gratuit
Un Polonais de 37 ans, Sebastian Olczak, également saisi par l’émotion, a témoigné: « Dieu m’a donné une nouvelle vie ». Jusqu’à l’âge de 16 ans, il vit une vie normale, dans une famille catholique, jusqu’à ce qu’il tombe dans la drogue et l’alcool. « J’ai eu des problèmes avec la loi, et j’ai perdu le respect de moi-même et des autres ».
A partir de 2007, il se retrouve dans la rue, puis il rencontre l’association « Oeuvre d’aide de Saint Padre Pio » mais il lui faut du temps pour leur faire confiance et faire confiance à Dieu. « Finalement, confie-t-il, j’ai admis que tout seul, je ne m’en sors pas, et j’ai supplié Dieu de me donner une nouvelle vie. Et Dieu ne m’a pas tourné le dos, il m’a montré ce qu’est une vie facile mais pas forcément heureuse. La grâce de Dieu, aujourd’hui, est mon expérience quotidienne ».
« Je me tenais devant Dieu comme je le suis. La grâce de Dieu est mon expérience quotidienne quand je pense que j’ai dormi sur des bancs, sale et ivre (…). Tout a un prix mais l’amour de Dieu est gratuit. Aujourd’hui je suis un mendiant de Dieu. »
« Avant, je me détestais, conclut-il, et maintenant je m’accepte et je me sens un homme libre, qui se regarde et qui regarde les autres à travers l’amour de Dieu. Je suis conscient qu’un grand travail sur moi m’attend encore ».
Baptisé à 60 ans
Pour Gabriel Barbier « Le Seigneur est notre plus grande richesse. Heureux les pauvres, les doux, les miséricordieux, ceux qui ont soif de justice… Notre récompense est grande. Merci cher pape François d’être notre ami, notre frère. »
Gabriel Barbier a confié : « J’ai connu le désespoir, l’abandon… Ma traversée du désert m’a permis de me rendre compte de l’amour de Dieu… qui dit « Cherchez moi de tout votre coeur et je me laisserai trouver. »
Il a témoigné qu’il a demandé le baptême, à 60 ans: « J’ai eu un immense désir de me faire baptiser à 60 ans, moi qui suis d’une famille athée, j’ai eu le désir de la sainteté… la grâce que je demande c’est d’invoquer la Vierge Marie dans les tentations. »
Témoignage de Mariana, de Roumanie
Arrivée de Roumanie en Italie il y a 15 ans, Mariana, 43 ans, est aujourd’hui en fauteuil roulant, accompagnée de ses fils de 24 et 22 ans.
Elle est venue en Italie pour travailler comme garde-malade, laissant ses 2 enfants en Roumanie avec son mari. C’est à la mort de ce dernier, que ses enfants la rejoignent en Italie.
Mais il y a 11 ans, la jeune femme roumaine tombe malade : un « syndrome douloureux et dévastateur à la colonne vertébrale et aux jambes, qui a bouleversé ma vie familiale et professionnelle ».
Les interventions chirurgicales n’ont fait qu’aggraver la situation et aujourd’hui, Mariana est handicapée. La Providence pour elle et ses fils a été la Caritas, dont l’aide lui a permis de vivre dignement et certains docteurs « que Dieu a mis sur ma route » et qui la soignent gratuitement. Mais Dieu lui a donné la force d’élever deux bons garçons « qui font tout ce qu’ils peuvent pour moi, le garde-malade, la femme de ménage et la cuisinière, et ils me donnent le bain ».
« La force de supporter ce calvaire, témoigne Mariana, je la trouve en Jésus ; je souffre depuis 11 ans, je n’ai pas retrouvé ma santé, mais je supporte ces douleurs avec une dose de morphine « de cheval » qui ne me soulage que de 20 pour cent de la douleur ».
Et Mariana de conclure : « Merci au père Edoardo qui ne m’a pas abandonnée, et surtout merci à Dieu pour la force qu’il continue de me donner ».
Témoignages de l’Afghanistan, du Nigeria et d’Erythrée
Nous avons déjà publié deux témoignages de l’Afghanistan, celui de Qadery Abdul Razaq, accueilli à Foligno, avec sa femme, Salima, dont quatre enfants sont encore en Afghanistan, et qui craint pour eux, et de Farzana Razavi, jeune femme réfugiée ne Italie et qui demande de « ne pas laisser le peuple afghan seul ».
Nous avons aussi publié les témoignages de Jennifer, Nigériane qui a connu la prostitution et l’esclavage, passée par la Libye, accueillie en France par l’association Magdalena et elle a remis au pape son vêtement de pèlerin avant de lui raconter son histoire.
Abrhaley, jeune Erythréen non voyant, qui a remis au pape son bâton de pèlerin a témoignage de son admiration pour le pape.
Avec Anita Bourdin