Les saints au Paradis (s. Alphonse de Liguori), église San Gioacchino in Prati © ZENIT - HSM

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« Réflexion pour trois fêtes », par Mgr Follo

« La charité sanctifie, vivifie et illumine notre chemin »

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Dimanche prochain, 31 octobre 2021, ce sera le XXXIème Dimanche du Temps Ordinaire (Année B), lundi, 1er novembre, la Solennité de la Toussaint, et mardi, 2 novembre, la Commémoration des défunts: Mgr Francesco Follo, Observateur permanent du Saint-Siège à l’UNESCO, à Paris, propose une réflexion pour ces trois occasions liturgiques.

Pour Mgr Follo, « ces trois fêtes célèbrent la charité qui sanctifie, qui vivifie et qui illumine notre chemin d’ici à l’éternité ».

Chemin faisant, Mgr Follo avance « 4 suggestions » pour devenir un saint.

Comme lecture spirituelle, Mgr Follo propose une page du Traité de l’amour de Dieu de saint François de Sales (+ 1622).

 

A –  XXXI DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE  – 

 31 OCTOBRE 2021

    1) le commandement de l’Amour illumine le cœur et l’esprit.

La liturgie du 1er et du 2 novembre nous apprend que, si nous croyons en l’Amour Eternel de Dieu, nous pouvons comprendre que ciel et terre sont ouverts l’un sur l’autre.

L’Evangile d’aujourd’hui nous apprend que Christ nous commande un Amour ouvert vers le ciel et vers la terre, un Amour qui se fait lumière pour nos pas.

Lorsque le scribe demande : « Quel est le premier de tous les commandements ? ». (MC 12,28), Jésus répond en citant deux textes qui reviennent à la méditation d’Israël :

– un passage du Deutéronome, ( » tu aimeras le Seigneur Dieu de tout ton cœur et de toute ta force »),

– un passage du Lévitique, (« tu aimeras ton prochain comme toi-même »).

Les devoirs de l’homme sont certainement nombreux mais Jésus invite l’homme à ne pas se perdre dans le labyrinthe des préceptes : l’essence de la volonté de Dieu est simple et claire : aimer Dieu et les hommes.

Il est juste que la loi s’occupe des nombreux et divers cas de la vie, à condition qu’elle ne perde pas de vue ce centre qui donne la vie et l’élan à toute l’existence. Ce centre est l’Amour.

Jésus répond au scribe que le premier des commandements ne consiste pas en un seul commandement mais en deux commandements qui sont étroitement conjoints, comme deux faces d’une même médaille. La mesure de la vraie foi et du génie chrétien est capable de maintenir unis les deux amours : l’Amour à Dieu et l’Amour au prochain. Il y a celui qui, pour aimer Dieu, abandonne les hommes et celui qui, pour lutter à côté des hommes, oublie Dieu. A quel Dieu nous référons-nous si nous disons l’aimer alors que nous négligeons notre prochain et ne prenons pas soin de nos frères et sœurs en humanité ? Certainement pas au Dieu de Jésus-Christ !

Si nous disons aimer notre prochain, et être à son service et que nous refusons d’aimer le Seul Seigneur, alors la Bible nous apprend que nous tombons facilement dans le pouvoir des idoles.

Naturellement, c’est encore plus grave de vouloir aider l’homme à devenir encore plus homme sans répondre à son besoin le plus profond de faim de Dieu, Sens de la vie.

L’Evangéliste Marc évoque des paroles que Mathieu et Luc ne mentionnent pas : « Ecoute, Israël, le Seigneur Dieu est le seul Seigneur ».

Dieu est l’unique Seigneur. Il ne faut adorer que lui. Il faut aimer son prochain mais pas l’adorer.

Le dévouement au prochain n’épuise pas la soif d’Amour de l’homme. L’ouverture à Dieu achève l’ouverture au prochain. C’est Dieu le point vers lequel que notre être tend. C’est Dieu pour lequel nous éprouvons une nostalgie que l’on ne peut pas supprimer, comme on ne peut pas bloquer la semence qui essaie de sortir de la terre.

C’est le thème de l’enseignement, proposé aujourd’hui par la liturgie ambrosienne :  » Dieu se révèle à qui le cherche et l’aime ».

 Conclusion de ce paragraphe

Spontanément, nous nous posons cette question : « Comment acquérir la charité de Dieu et la faire grandir en nous ? ». Saint Thomas d’Aquin nous apprend :

  1. A) pour acquérir la charité de Dieu, il faut :

– L’écoute diligente de la Parole de Dieu

– La constante pensée aux bonnes choses.

  1. B) pour faire croître la charité en nous, il faut :

– le détachement des choses de la terre (qui implique au moins que le cœur soit séparé des biens matériels)

– la patience ferme dans les adversités.

Ces trois fêtes célèbrent la Charité qui sanctifie, qui vivifie et qui illumine notre chemin d’ici à l’Eternité.

Les Vierges consacrées et Eschatologie

Ces fêtes nous rappellent la dimension eschatologique de l’Eglise, dimension qui est particulièrement vécue dans l’Ordo Virginum dont le Bienheureux Jean-Paul II a écrit : “C’est un motif de joie et d’espérance que de voir à notre époque le retour de l’antique ordre des vierges, dont nous avons trace dans les communautés chrétiennes depuis les temps apostoliques. Les vierges consacrées par l’Évêque diocésain entrent dans une relation étroite avec l’Église et elles se mettent à son service, tout en restant dans le monde. Seules ou associées, elles constituent une image eschatologique de l’Épouse céleste et de la vie future, dans laquelle l’Église vivra finalement en plénitude l’amour pour le Christ son Époux” (Exhortation Ap. Post-synodale, Vita consacrata, n. 7, 25 mars 1996).

Les Vierges consacrées ont une spiritualité eschatologique parce que leur vie vise à la vision de Dieu et qu’elles sont appelées à vivre et témoigner d’une existence qui doit être toujours ordonnée à la réalité ultime et définitive, c’est à dire eschatologique.

Comme le met en évidence G. Kittel dans le Grand Lexique du Nouveau Testament, III, 995-1000, le mot eschatos (dernier), dans ses différentes formes (adjectif, substantif, adverbe) est utilisé plusieurs fois dans le Nouveau Testament pour indiquer l’aspect final du salut dans le Christ dans la tension “présent-futur”.

Le terme “eschatologie” a différentes nuances qui laissent entrevoir l’ensemble des significations que le mot a: de la signification classique d’eschatologie comme discours sur les réalités ultimes, à celle du discours sur le futur de l’histoire ouverte à l’homme par Dieu,  à celle de l’eschatologie comme discours sur les réalités finales à la réflexion théologique sur l’Espérance.

Dans les “dernières choses” – Novissima, les Novissimes: mort, jugement, enfer, paradis – on a  la conclusion de la vie de l’homme nouveau, sauvé par le Christ et, en fin de compte, sa raison d’être.

Méditons sur cet extrait de la prière de la consécration des vierges : « Tu veux non seulement les rendre à leur innocence première mais encore les conduire jusqu’à l’expérience des biens du monde à venir. Et dès maintenant, tu les appelles à se tenir en ta présence, comme les anges devant ta face… »

  

B – LA FÊTE DE TOUS LES SAINTS

            1) La Toussaint, Fête de la joie.

Les lectures de cette fête nous aident à comprendre qui est réellement le Chrétien.

Chrétien est celui qui, comme le Christ, vit les béatitudes qu’Il a prononcées dans le grand discours sur la montagne (Evangile).

Chrétien est celui qui porte le cachet de Dieu sur le front et porte le vêtement blanc lavé avec le sang de l’Agneau (première lecture).

Chrétien est celui qui est devenu fils de Dieu et vit avec un ardent espoir de la rencontre définitive avec le Père (deuxième lecture).

Je pense qu’il est juste de lire ou d’écouter les béatitudes comme étant l’autoportrait de Jésus et aussi comme étant des indications qui font autorité pour pouvoir faire partie de ce portrait qui porte la joyeuse nouvelle que Dieu est présent parmi nous et en nous.

C’est notre vocation d’être « bénis » c’est-à-dire « heureux » ; une vocation que nous avons certainement vu se réaliser chez de nombreuses personnes qui ont fait partie de notre vie, de notre petite histoire personnelle ou qui y sont encore présents. Ces personnes nous encouragent et nous aident à suivre le chemin d’une sainteté quotidienne, sérieuse et généreuse, grâce à leur témoignage.

    2) Pourquoi une Fête de la Toussaint ?

  • Pour célébrer Dieu en faisant mémoire d’hommes vrais qui ont pleinement écouté Dieu dans leur vie. La fête de la Toussaint est une grandiose invitation à l’authenticité. C’est une prise de conscience du mystère infini de notre vie : Dieu est Amour, il nous aime et nous sommes saints lorsque nous sommes enracinés et fondés dans cet amour vrai.
  • Pour faire mémoire que  » tout est grâce » et pour rendre vraie la dernière phrase du livre de Bernanos « Journal d’un curé de campagne » : « J’ai une seule nostalgie, celle de ne pas être un saint ».

Malheureusement, le mot « saint » paraît démodé, inadapté à notre époque. Il retentit comme un écho venant d’un monde passé, lointain. Souvent, il est utilisé de façon ironique. Le mot « saint » est utilisé pour dire qu’une personne est naïve. L’on préfère l’expression « homme bon » pour indiquer qu’une personne se dédie généreusement au bien commun, et, « brave homme » pour dire qu’une personne est moralement irréprochable : un modèle à imiter.

Pour les Chrétiens, le modèle à imiter est le Saint qui n’est pas seulement un protecteur à qui l’on a recourt en cas de besoin. C’est non seulement un modèle d’une vie vécue pour les autres, mais aussi un modèle de réponse à l’Amour de Dieu.

C’est le modèle d’un homme vrai, authentique qui adhère au Christ et qui devient avec le Christ une pierre angulaire pour le monde entier.

Les saints ne sont pas une espèce particulière d’hommes qui sont séparés des autres par une grille et que nous regardons en spectateurs en les observant du bas et de l’extérieur.

A travers leur vie, ils nous montrent que le programme de l’Amour que Jésus développe dans le discours sur la montagne en énonçant les béatitudes, est d’une simplicité et d’une clarté déferlante.

3) Comment devenir un Saint ?

Je vous donne 4 suggestions.

En premier lieu, en le demandant humblement et quotidiennement au Seigneur.

En second lieu, en demandant au Bon Dieu, la grâce de croire aux béatitudes et de les appliquer.

En troisième lieu, en s’appropriant la phrase de Paul Claudel dans « L’Annonce faite à Marie » : « la Sainteté n’est pas de se faire lapider sur les terres des Païens ou d’embrasser un lépreux sur la bouche, mais de faire la volonté de Dieu. Il faut rester à sa place ou monter plus haut ».

Finalement, la sainteté est de « contempler le visage des Saints et trouver le réconfort dans leurs discours » et nous comprendrons que « tout est grâce ».

C’est un appel à redécouvrir que nous sommes authentiques, vrais et que nous atteignons le parfait accomplissement de notre vocation d’hommes lorsque nous entrons dans un dialogue d’amour dans lequel nous nous perdons en Dieu. Nous faisons ainsi sa volonté c’est-à-dire que nous réalisons alors son Amour.

Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus (morte à 24 ans) a démontré qu’être Saint n’est pas le résultat de l’effort de l’homme mais un don de Dieu à partager. Cette Sainte Sœur de Lisieux est universellement connue comme la Sainte qui a appris au monde la « petite voie de l’enfance spirituelle« . Souvent, elle a parlé de la nécessité de « se faire petit devant Dieu » et d’avoir trouvé « une voie droite, bien courte, une petite voie toute neuve » pour aller au ciel.

C – LA COMMEMORATION DE TOUS LES DÉFUNTS.

1) Se souvenir de nos morts aussi comme des maîtres d’enseignement

La Sainteté n’est pas anormale. Elle est la norme. La Sainteté n’est pas seulement une question morale. Elle est le fruit de la grâce de Dieu dans la personne humaine et dans l’Eglise. Il ne faut pas oublier que si les Saints sont des modèles et des maîtres de vie chrétienne, les morts le sont aussi.

Quel sens donnerions-nous à aller au cimetière pour se recueillir sur les tombes de nos défunts si nous ne croyons pas à la résurrection et si nous ne cultivons pas la foi pour notre résurrection et celle de nos êtres chers qui nous ont précédé dans la vie et dans la foi ?

L’Abbé Primo Mazzolari, prêtre de Bozzolo, petit village de mon diocèse de Cremone disait que le cimetière peut être « la première Eglise du village », une école, une maison de justice, une maison d’expiation. Dieu aura toujours son prophète et la religion aura ses prêtres tant qu’un cimetière existe dans un village, même si les cloches ne devaient plus retentir, si l’église ne devait plus exister, et si le prêtre ne pouvait plus parler…Les morts sont les prophètes et les Anges de Dieu. C’est pour cette raison qu’ils nous crient : Frères, la vie n’est pas ici mais là-haut. »

Rendons-nous donc au cimetière. Non pas pour commémorer les défunts comme des ombres mais comme des personnes qui se trouvent en présence de Dieu ; ils peuvent nous faire comprendre Sa parole d’Amour, celle du Père qui accueille toutes et tous.

2 – La prière sanctifie

Prions pour nos morts. Saint-Augustin souligne la grande importance de prier pour les défunts en disant : « une larme pour les défunts s’évapore, une fleur sur la tombe se fane, mais une prière arrive droit au cœur du Très-Haut ».

Soyons sereins parce que : « Nous ne perdons jamais ceux que nous aimons parce que nous pouvons les aimer en Celui qui ne se perd pas ». (Saint-Augustin). Souvenons-nous des défunts par la Sainte Messe parce que les morts sont sanctifiés comme les vivants par les dons de l’autel.

A ce propos, Nicolas Cabasilas écrivit : « Ce divin et sacré rite de la messe a un double effet sanctifiant.

En premier lieu il sanctifie par l’intercession. En effet, les dons offerts par le seul fait d’être offerts sanctifient ceux qui les offrent et ceux pour lesquels ils sont offerts ; ils rendent Dieu miséricordieux à leur égard.

En second lieu, ils sanctifient à travers la communion Parce qu’ils sont une vraie nourriture et une vraie boisson, selon la parole de Dieu.

De ces deux effets sanctifiants, le premier est commun aux vivants et aux morts parce que le sacrifice est offert pour les deux catégories. Le deuxième vaut seulement pour les vivants parce que les morts ne peuvent ni manger, ni boire.

Et donc ? Pour cette raison, les défunts ne bénéficieront pas de cette sanctification et sont moins favorisés des vivants ? Non, pas du tout, car le Christ se communique à eux dans la manière qu’il sait. – (Extrait de  » Explication de la liturgie divine » chap. XLII).

 

Lecture spirituelle
Saint François de Sales (+ 1622)
Traité de l’amour de Dieu, 10, 11, 

in Oeuvres, éd. complète, Annecy, 1894, 204-206

Comme Dieu créa l’homme à son image et ressemblance (Gn 1,26), aussi a-t-il ordonné un amour pour l’homme à l’image et ressemblance de l’amour qui est dû à sa Divinité: Tu aimeras, dit-il, le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur; c’est le premier et le plus grand commandement. Or le second est semblable à lui: T u aimeras ton prochain comme toi-même(Mt 22,37-39).

Pourquoi aimons-nous Dieu, (Théotime)? « La cause pour laquelle on aime Dieu », dit saint Bernard (De l’amour de Dieu, début), « c’est Dieu même »; comme s’il disait que nous aimons Dieu parce qu’il est la très souveraine et très infinie bonté. Pourquoi nous aimons-nous nous-mêmes en charité? Certes, c’est parce que nous sommes l’image et ressemblance de Dieu. Et puisque tous les hommes ont cette même dignité, nous les aimons aussi comme nous-mêmes, c’est-à-dire en qualité de très saintes et vivantes images de la Divinité. Car c’est en cette qualité-là, (Théotime), que nous appartenons à Dieu d’une si étroite alliance et d’une si aimable dépendance, qu’il ne fait nulle difficulté de se dire notre Père et nous nommer ses enfants (cf. 1Jn 3,1-2); c’est en cette qualité que nous sommes capables d’être unis à sa divine essence par la jouissance de sa souveraine bonté et félicité; c’est en cette qualité que nous recevons sa grâce et que nos esprits sont associés au sien très saint, rendus, par manière de dire, participants de sa divine nature (2P 1,4), comme dit saint Léon.

Et c’est donc ainsi que la même charité qui produit les actes de l’amour de Dieu produit également ceux de l’amour du prochain: et tout ainsi que Jacob vit qu’une même échelle touchait le ciel et la terre, servant également aux anges pour descendre comme pour monter (cf. Gn 28,12), nous savons aussi qu’une même dilection s’étend à chérir Dieu et le prochain, nous élevant à l’union de notre esprit avec Dieu et nous ramenant à l’amoureuse société des prochains; en sorte toutefois que nous aimons le prochain en tant qu’il est à l’image et ressemblance de Dieu, créé pour communiquer avec la divine Bonté, participer à sa grâce et jouir de sa gloire.

(Théotime), aimer le prochain par charité, c’est aimer Dieu en l’homme ou l’homme en Dieu; c’est chérir Dieu seul pour l’amour de lui-même, et la créature pour l’amour de lui. <> Quand nous voyons un prochain créé à l’image et ressemblance de Dieu, ne devrions-nous pas dire les uns aux autres: « Tenez, voyez cette créature, comme elle ressemble au Créateur? » Ne devrions-nous pas nous jeter sur son visage, la caresser et pleurer d’amour pour elle? Ne devrions-nous pas lui donner mille et mille bénédictions? Et quoi donc? Pour l’amour d’elle? Non certes, car nous ne savons pas si elle est digne d’amour ou de haine (Si 9,1).

Et pourquoi donc? (O Théotime), pour l’amour de Dieu qui l’a formée à son image et ressemblance, et par conséquent rendue capable de participer à sa bonté en la grâce et en la gloire; pour l’amour de Dieu, dis-je, de qui elle est, à qui elle est, par qui elle est, en qui elle est, pour qui elle est, et qu’elle ressemble d’une façon toute particulière. Et c’est pourquoi non seulement le divin amour commande maintes fois l’amour du prochain, mais il le produit et répand lui-même dans le coeur humain comme sa ressemblance et son image; puisque tout ainsi que l’homme est image de Dieu, de même l’amour sacré de l’homme envers l’homme est la vraie image de l’amour céleste de l’homme envers Dieu.

 

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Mgr Francesco Follo

Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

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