La visite ad limina à Rome du quatrième groupe d’évêques polonais a commencé le 25 octobre 2021, indique Vatican News en polonais.
Lundi matin, des hiérarques des métropoles de Cracovie et de Katowice ont célébré la messe sur la tombe de saint Pierre au Vatican.
Dans son homélie, l’archevêque de Katovice, Mgr Wiktor Skworc, a souhaité que la parole et la bénédiction de l’évêque de Rome fortifient les évêques polonais dans leur mission ecclésiale : « Sur le chemin du renouveau et de la conversion personnelle et pastorale, en dialogue avec le monde, au service de l’homme par la communion, participation et mission à l’Église-communauté. »
Le premier jour de leur visite, les évêques polonais se sont rendus aux dicastères pour le développement humain intégral et pour les laïcs, la famille et la vie.
« Notre préoccupation pour la maison commune, telle que postulée par le pape dans Laudato si’, devrait être plus intense », a déclaré Mgr Skworc lors de la rencontre avec les journalistes. « En tant qu’Église, a-t-il poursuivi, nous voulons être très impliqués dans ce souci de notre maison commune, de la Terre. »
L’archevêque de Katovice a parlé, entre autres, du « problème de la décarbonisation » : « En 2049, a-t-il indiqué, toutes les mines de Haute-Silésie vont disparaître et cette industrie cessera d’exister. Ce n’est pas seulement un problème d’environnement ou d’économie, mais c’est aussi un problème social très grave. Nous avons environ 500 000 personnes directement ou indirectement liées à l’exploitation minière. Il faut leur proposer des emplois alternatifs, car le chômage n’est pas une carrière. »
À son tour, Mgr Andrzej Jeż, évêque de Tarnów, a présenté les thèmes les plus importants soulevés lors de la rencontre au Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie. « Aujourd’hui, nous remarquons que les familles élargies se désagrègent, a-t-il noté. Il y a une énorme migration économique, des déplacements, un détachement des racines. Cela signifie que nous avons de nouveaux défis en ce qui concerne la pastorale des familles. »
Parmi les défis actuels, il a nommé « la protection de la vie au sens large » et les « problèmes de santé mentale », surtout chez les jeunes : « Environ 30 pour cent des jeunes ont des problèmes avec diverses maladies mentales, a-t-il affirmé. C’est une certaine séquelle culturelle, mais pas seulement : le problème va plus loin, dans la structure ontique de la personne humaine et de sa spiritualité, car le détachement de Dieu rend l’homme incapable de se débrouiller seul. »