Congrès Centesimus annus © Vatican Media

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Fondation Centesimus Annus: des antidotes à l’injustice, aux inégalités et à l’exclusion

Conférence internationale 2021

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« Prendre soin du monde qui sort de la pandémie en suivant une boussole : Laudato Si’Fratelli tutti et Caritas in Veritate ». Les trois encycliques peuvent nous servir de guide pour sortir de tant de pandémies mondiales : pauvreté, injustice, inégalité et guerres » : c’est à partir de cette conviction que se réuniront les participants à la conférence internationale 2021 de la Fondation Centesimus Annus Pro Pontefice, indique ce jour un communiqué de la fondation.

La conférence annuelle de la Fondation Centesimus Annus se tiendra les 21 et 22 octobre prochains dans la Salle du Nouveau Synode du Vatican. Elle rassemblera des scientifiques, universitaires, responsables institutionnels, de gouvernements ou d’entreprises ainsi que des jeunes autour du thème : « Solidarité, coopération et responsabilité : les antidotes pour combattre l’injustice, les inégalités et l’exclusion ».

« Nous ne pouvons rendre la communauté dans laquelle nous vivons plus juste que si nous abordons les urgences sanitaires, écologiques et socio-économiques en étant pleinement conscients de la nécessité d’ancrer nos actions dans les valeurs de solidarité, de coopération et de sens des responsabilités », précise le communiqué. Tout en conciliant efficacité et bien commun.

L’événement, qui sera ouvert par Anna Maria Tarantola, présidente de la Fondation Centesimus Annus, verra la participation, entre autres, de Gérard Mourou, prix Nobel de physique, Fabiola Gianotti, directrice générale du CERN à Genève, Roberto Cingolani, ministre de la Transition écologique, Piero Cipollone, directeur général adjoint de la Banque d’Italie, Elisa Ferreira, commissaire européenne chargée de la réforme et de la cohésion, Mgr Nunzio Galantino, président de l’Administration du patrimoine du Saint-Siège (APSA), le cardinal Luis Antonio G. Tagle, préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États.

Au cours de ces journées, dans l’année que le pape François a consacrée à Laudato si’ et Fratelli tutti, souligne le communiqué, des intervenants de renom réfléchiront et dialogueront autour des valeurs exposées dans ces deux encycliques et dans Caritas in Veritate de Benoît XVI : des textes qui représentent la continuité de la doctrine sociale de l’Église dans l’histoire et qui offrent une clé pour faire face à l’impact dévastateur de la Covid-19 et des nombreuses autres pandémies qui affligent notre planète : pauvreté, injustice, inégalités, guerres. Ces encycliques sont toujours d’actualité car, comme la pandémie de coronavirus l’a malheureusement mis en évidence, trente ans après Centesimus Annus (1er mai 1991), douze ans après Caritas in Veritate (29 juin 2009) et six ans après Laudato si’, la situation mondiale n’a pas changé et les choses ont même empiré dans certaines régions.

Nous devons saisir l’opportunité du processus de reconstruction post-pandémique pour reconstruire en mieux avec discernement, détermination et clarté de pensée et d’action.

« Le pape François nous invite à ne pas revenir au passé mais à construire un monde nouveau à travers un processus de régénération. Une régénération qui doit partir de la personne, de comportements responsables orientés vers le bien commun et guidés par la solidarité, la charité et la vérité », souligne la présidente Anna Maria Tarantola.

La Conférence internationale de 2021 est la troisième étape d’un parcours qui a commencé en 2019 en réponse à l’invitation faite par le pape François à la Fondation lors de son audience privée de 2019 à travailler à la mise en œuvre d’un développement durable et intégral pour protéger notre maison commune. Après avoir abordé l’urgence de changer les comportements et les modes de vie, en abandonnant le paradigme individualiste et relativiste de la consommation, de la culture du jetable et du profit à court terme, afin de tendre vers une économie à visage humain, (2019), les nouveaux modèles d’entreprise, de gouvernance et d’éducation qui peuvent et doivent être adoptés pour poursuivre un développement socio-économique inclusif et durable ont été analysés (2020). Mais ces nouveaux modèles ne peuvent être concrètement mis en œuvre si le comportement des entreprises, des institutions, des gouvernements et des individus n’est pas guidé par les valeurs de solidarité, de coopération et de responsabilité, comme la pandémie l’a mis en évidence.

Les entreprises jouent un rôle important sur la voie du développement solidaire, inclusif et durable : « Nous devons nous pencher sur le nouveau modèle d’entreprise indiqué par le pape François – souligne la présidente –. Une entreprise consciente de ses responsabilités envers tous et envers l’environnement, qui produit des revenus ayant un impact positif sur le territoire et sur les personnes qui interagissent avec lui, créant des emplois diversifiés et des connaissances, contribuant ainsi à vaincre la pauvreté ».

Ce nouveau modèle économique apparaît timidement sur la scène des affaires avec les entreprises circulaires, les entreprises qui adoptent l’environnement, le social, la gouvernance (ESG) et les benefit corporations.

« Tous ces modèles se rapprochent du profil indiqué par le pape ; ils connaissent également un certain succès et sont appréciés tant par les marchés que par les consommateurs, notamment les jeunes », conclut Anna Maria Tarantola.

La conférence peut également être suivie en ligne en se connectant aux liens suivants :

Le 21 octobre – https://www.youtube.com/watch?v=VPz6feXOEp0

Le 22 octobre – https://www.youtube.com/watch?v=gqhfXf6zpso 

© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

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Hélène Ginabat

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