Religions pour la paix 2021 © Sant'Egidio

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Religions pour la paix: des milliers de participants à la rencontre de Sant’Egidio

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« Repartir ensemble après la pandémie », recommande Marco Impagliazzo

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Des milliers de participants – en ligne, de tous les continents, et en présence – ont suivi, hier, mercredi 6 octobre 2021, l’ouverture de la rencontre internationale « Peuples frères, terre d’avenir » organisée par la Communauté de Sant’Egidio, à Rome, au centre des congrès La Nuvola.

Il s’agissait de chercher les moyens de « construire ensemble le monde qui émerge de la pandémie, panser les blessures infligées à l’humanité par le virus qui la ronge depuis deux ans, redémarrer en sachant que personne ne se sauve tout seul ».

Le cadre dans lequel s’est déroulée ne pouvait pas être plus évocateur de l’urgence du moment, à tel point qu’elle a été suivie, dans le , dans des salles pleines de personnes de tous âges – dans le respect de la réglementation anti-covid – mais aussi suivie en streaming avec des milliers de contacts

Des chefs religieux, des personnalités du monde de la culture et des institutions de 40 pays – hommes et femmes – se sont réunis pour « repartir ensemble » dans l’esprit d’Assise, qui est un esprit d’amitié et de dialogue, pour « repartir sur de nouvelles bases », a déclaré le président de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo, en introduisant la rencontre, « afin de ne pas gâcher l’opportunité de cette crise mondiale, pour qu’elle devienne un nouveau départ et non une histoire de dégradation ou pire, une histoire qui nous sépare les uns des autres ».

Ce jeudi 7 octobre matin, l’assemblée est divisée en quatre forums thématiques – Redécouvrir le nous, Prendre soin de la maison commune, La paix est-elle possible ? L’avenir que nous voulons –.

L’après-midi se déroulera au Colisée en présence du pape François et d’autres chefs religieux avec une prière pour la paix.

Outre le pape François, le fondateur de la Communauté de Sant’Egidio, Andrea Riccardi, et la chancelière allemande Angela Merkel prendront également la parole lors de la cérémonie finale ; un appel à la paix sera lancé par les représentants des religions.

 

Religions pour la paix 2021 © Sant'Egidio

Religions pour la paix 2021 © Sant’Egidio

Hier, mercredi, lors de la première session, sont intervenus la ministre italienne de l’Intérieur Luciana Lamorgese, le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée Ier – qui célèbre le trentième anniversaire de son élection -, l’archevêque de Canterbury Justin Welby, primat anglican, le Grand Rabbin Pinchas Goldschmidt, président de la Conférence des Rabbins européens, le Cheikh vicaire du Grand Imam d’Al-Azhar, Mohamed Al-Duwaini, le Ministre de la Tolérance et de la Coexistence des Emirats Arabes Unis, Cheikh Nayan bin Mubarak Al Nayan.

Parmi les thèmes abordés par les intervenants, citons la protection de l’environnement (archevêque de Canterbury Welby), une « nouvelle voie vers la mondialisation » qui préserve les particularités de chaque peuple (patriarche Bartholomée), l’interdépendance de l’humanité (rabbin Goldschmidt) et la dénonciation du « grand mensonge » du choc des civilisations (cheikh Al-Duwaini).

La ministre Lamorgese a cité l' »expérience heureuse » des Couloirs humanitaires pour les réfugiés en situation de vulnérabilité, et a rappelé que le renforcement de la cohésion sociale figure parmi les missions institutionnelles fondamentales de son ministère, avec le « respect de la diversité » et la « protection des minorités ».

Le cheik Al Nayan a rappelé la déclaration d’Abu Dhabi sur la fraternité humaine – signée il y a deux ans par le pape François et le cheik Ahmed Al-Tayyeb d’Al-Azhar – : « un document historique a-t-il dit, qui réaffirme l’importance de créer une véritable fraternité humaine, une société mondiale dans laquelle tous vivent et travaillent ensemble comme des frères et sœurs dans l’harmonie, la paix et la bonne volonté ».

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Rédaction

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