Rencontre avec religieuses et prêtres à Bangkok, Thaïlande © Vatican Media

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Mensuel de L’Osservatore Romano « Femme Église Monde » d’octobre: les religieuses

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« Faites confiance à la Providence et à l’humanité »

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Le supplément féminin de L’Osservatore Romano « Femme Église Monde » d’octobre 2021 consacre ses pages à la vie des religieuses pour faire découvrir au lecteur la vie monastique, mais aussi, lit-on dans l’éditorial, « des enjeux qui semblent être loin du sacré » : « argent, salaire, travail, consommation ».

Le numéro s’ouvre par l’interview de sœur Nathalie Becquart, une religieuse française, Xavière, qui a été nommée par le pape François sous-secrétaire du Secrétariat général du synode des évêques en février dernier. Intitulée « Synode, L’attente des femmes » l’entretien parle du rôle des femmes dans le processus synodal et plus largement dans la vie de l’Église.

Dans l’éditorial signé par Ritanna Armeni, la journaliste italienne et une des fondatrices de « Femme Église Monde », il est souligné que « raconter la vie des femmes consacrées c’était comme naviguer dans un archipel avec de petites et grandes îles, plates ou rocheuses, des rochers battus par la mer et des territoires plus vastes traversés par des fleuves. »

Contrairement au clergé, rappelle Armeni, les religieux ne reçoivent pas de salaire. Chaque couvent et chaque congrégation « trouve ses moyens de subsistance et de revenus, chaque moine et chaque moniale règle sa vie et son travail, se connecte, de manière différente, au monde de la production et de la consommation ».

Dans le numéro d’octobre, les lecteurs trouveront les histoires des « monastères qui survivent à peine en vendant des produits de jardinage et d’autres commerces, dirigés par des religieuses diplômées en économie ». Ils découvriront « un monde capable de répondre avec intelligence et compétence, avec élasticité et imagination, aux exigences du travail moderne, pour dépasser les limites imposées par la mondialisation et les technologies ».

Le travail des femmes consacrées fournit « des exemples, des indications, des modèles exportables dans le monde laïc », lit-on dans l’éditorial. Par leur exemple, les religieuses invitent : « Organisez-vous, faites de votre mieux, créez votre propre travail. Ne prenez rien pour acquis, mais restez avec un cœur ouvert et alerte, prenez soin du prochain, n’acceptez pas la misère du corps et de l’âme, mais adoptez la sobriété comme mode de vie, partagez même quand vous avez peu … faites confiance à la Providence et à l’humanité, exercez la charité. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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