Commission pour la protection des mineurs © L'Osservatore Romano

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Pédopornographie: «Un problème mondial», déplore le pape François

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Interview du pape François sur Radio Cope (8)

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Le pape François a évoqué de la lutte contre la pédopornographie et du travail de la Commission du Vatican pour la protection des mineurs, précisant que « des progrès ont été réalisés », mais qu’il s’agit, « cependant », « d’un problème mondial grave »: « c’est l’une des choses les plus monstrueuses que j’aie jamais vues. »

C’est ce que le pape a dit en répondant, en espagnol, aux questions de Radio Cope, de la Conférence épiscopale espagnole. Il a accordé une longue interview au journaliste Carlos Herrera le week-end passé. Elle a été enregistrée dans le hall de la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, et a été diffusée mercredi 1er septembre 2021.

Abordant la question sur la pédophilie, le pape a voulu « rendre hommage à un homme qui a commencé à en parler avec courage » : il s’agit du cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston, aux États-Unis. « La Commission pour la défense des mineurs, qui était l’invention du cardinal O’Malley, fonctionne maintenant », a expliqué le pape.

Le pape a rappelé qu’il avait donné « les statistiques » « aux journalistes lors de la rencontre des présidents des conférences épiscopales » et ensuite lors du « discours final » qu’il avait « prononcé à la fin de la messe lors de cette rencontre ».

Le pape François a répondu aux certains commentaires médiatiques : « Quelqu’un a dit : ‘à la fin de la journée, le pape a dit que c’était le problème de tout le monde, il a blâmé le diable et s’est lavé les mains’. C’était le commentaire d’un média. Que j’ai blâmé le diable, oui. En tant qu’incitateur de cela. Mais je l’ai blâmé quand j’ai parlé de pornographie pédophile. J’ai dit qu’abuser d’un garçon pour filmer un acte pédopornographique est démoniaque. On ne peut pas l’expliquer sans la présence du diable. J’ai dit ça. »

Le pape a également adressé un appel à « certains gouvernements » qui « autorisent la production de la pédopornographie ». « Qu’ils ne disent pas qu’ils ne savent pas, a souligné le pape. Aujourd’hui, avec les services secrets, tout est connu. Un gouvernement sait qui, dans son pays, produit de la pornographie pédophile. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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