Au micro de Radio Vatican (Mario Galgano), le p. Small rappelle la mission de cette Commission: « En plus d’être un immense honneur personnel, il y a une indication claire que la Commission entre dans une nouvelle phase. Elle est appelée par le Saint-Père à définir l’importance de la sauvegarde encore plus largement dans tout le réseau de l’Église, qui comprend le rôle important à jouer par la Curie romaine, le Vatican même, pour adopter toujours plus intégralement la culture de la protection. »
Il confie aussi ses priorités: « Ma première priorité est de connaître les membres de la Commission pontificale, qui font tous un travail formidable même s’ils sont tous bénévoles. Et je veux m’inspirer d’eux en écoutant ceux dont la vie a été touchée, et, dans de nombreux cas, cruellement brisée à cause d’abus sexuels. »
L’écoute des victimes est une priorité pour le p. Small: « Il est important d’écouter les survivants et de savoir quelles prochaines mesures doivent être prises. Je pense que fournir des moyens aux gens de s’engager avec l’Église sur ces questions est essentiel, afin qu’ils sentent que les structures de responsabilité leur sont accessibles, transparentes, et ils peuvent être évaluées pour voir qu’un environnement sûr est établi dans la pratique et pas seulement en théorie. »
Le p. Small exprime aussi son souci de la protection de toutes les personnes vulnérables: « Je pense que tout processus de mise en œuvre doit voir ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré. C’est juste du bon sens. Encore une fois, je m’en remettrai à la Commission pour comprendre mieux, mais comme vous l’avez vu, il est nécessaire d’élargir le cercle de protection pour inclure les personnes vulnérables, et il y a une priorité toujours croissante sur la nécessité de demander des comptes aux dirigeants de l’Église. »