Prière pour la paix, 8 juin 2016 © L'Osservatore Romano

Prière pour la paix, 8 juin 2016 © L'Osservatore Romano

La «Minute pour la paix» mardi 8 juin à 13h : «Etre des artisans de paix au quotidien»

Et spécialement pour la paix en Terre Sainte et en Birmanie

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« Le pape nous invite à être des artisans de paix au quotidien », rappelle Mme Maria Grazia Tibaldi, secrétaire du Forum international de l’Action catholique (FIAC), un des promoteurs de la « Minute pour la paix » dont la 8e édition aura lieu à travers le monde le 8 juin 2021 à 13h, heure locale de chaque pays.

Après l’angélus du dimanche 6 juin, le pape François a lui-même invité à prier spécialement pour la Terre Sainte et pour la Birmanie lors de cet événement annuel organisé pour l’anniversaire de la rencontre des présidents israélien Shimon Peres et palestinien Mahmoud Abbas, avec le pape et avec le patriarche orthodoxe Bartholomée Ier, le 8 juin 2014, dans les jardins du Vatican.

Parmi les autres promoteurs de l’événement: l’Action catholique italienne, l’Action catholique argentine, l’Union mondiale des organisations féminines catholiques (UMOFC), la Commission nationale Justice et Paix de l’Argentine.

« Pour la première fois, raconte Maria Grazia Tibaldi dans un entretien accordé à Radio Vatican en italien, l’événement a été célébré en 2014 et depuis lors, chaque 8 juin sur tous les continents, nous prions pour la paix en Terre Sainte. Cette année, dans le cœur de chacun, une attention particulière sera également portée à la Birmanie, où en tant qu’Action catholique nous sommes présents. »

L’appel de l’Action catholique internationale, explique le secrétaire du FIAC, « s’adresse aux gens, afin que chacun puisse prier à la maison, sur le lieu de travail, partout ». Dans plusieurs pays, « comme en Argentine », « les initiatives en ligne » seront organisées.

L’heure de prière « ne fait pas référence à un État spécifique », poursuit Maria Grazia Tibaldi. « 13h c’est relatif à chaque pays, donc on va commencer par les Philippines et ça va continuer comme ça, dans cette grande prière pour la paix », conclut-elle.

Les médias du Vatican rappellent qu’après le coup d’État militaire en Birmanie, les manifestations se sont poursuivies, réprimées par l’armée. La junte a déclaré le gouvernement d’union nationale et d’autres organisations qui manifestent contre le coup d’État un « groupe terroriste ». Les estimations officielles parlent d’environ 800 citoyens tués dans les manifestations tandis que 4 mille personnes ont été arrêtées.

Le mois dernier, lors de la messe célébrée au Vatican pour les citoyens du pays asiatique résidant à Rome, le pape François a rappelé qu’il ne faut pas céder à la logique de la haine et de la division, mais reconstruire la fraternité, aussi en s’engageant « à travers des choix sociaux et politiques » et restant fidèles à la vérité qui est le Christ « dans la nuit noire de la douleur ».

En ce qui concerne la situation en Terre Sainte, le 21 mai dernier, après près de deux semaines d’affrontements qui ont fait plus de deux cents victimes et des centaines de blessés, une trêve entre Israël et le Hamas a été mise en place.

Le pape a demandé à plusieurs reprises que la paix soit atteinte en Terre Sainte. En particulier, à la fin du Regina Coeli le 16 mai, le pape a déclaré: « « Je suis avec une grande inquiétude ce qui se passe en Terre Sainte. Ces derniers jours, de violents affrontements armés entre la Bande de Gaza et Israël ont pris le dessus et risquent de dégénérer en une spirale de mort et de destruction. De nombreuses personnes ont été blessées et de nombreux innocents sont morts. Parmi eux, il y a aussi des enfants, ce qui est terrible et inacceptable. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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