Sr Alessandra Smerilli, capture @ Vatican Media

Sr Alessandra Smerilli, capture @ Vatican Media

Migrants et réfugiés : le travail des jeunes, un « grand signe d’espérance »

Sœur Alessandra Smerilli présente le message du pape

Share this Entry

Le travail de 2000 jeunes économistes de 120 pays à travers le monde qui ont répondu à l’appel du pape François est un « grand signe d’espérance », estime sœur Alessandra Smerilli, sous-secrétaire du Dicastère pour le service du développement humain intégral. Ils « veulent que les pauvres, les rejetés, les exclus, les migrants et les réfugiés soient placés au centre de l’économie, explique-t-elle: ensemble nous pouvons partir vers un nous qui a la saveur de l’Évangile ».

Sœur Alessandra est intervenue, le 6 mai 2021, à une conférence de presse présentant le message du pape publié à l’occasion de la 107e Journée mondiale des migrants et des réfugiés sur le thème « Vers un “nous” toujours plus grand », à la salle de presse du Saint-Siège. Au cours de cette conférence, la première vidéo du pape pour la campagne de préparation de cette Journée qui sera célébrée le 26 septembre prochain a été également présentée.

Les jeunes économistes, rappelle la sœur, travaillent pour réaliser l’appel du pape « à changer l’économie actuelle et à donner une âme à l’économie du futur ». Ces jeunes font partie ceux qui « cherchent à ‘parvenir à un développement plus durable, équilibré et inclusif’ », souligne sœur Alessandra citant les paroles du pape.

La sous-secrétaire nomme parmi les signes d’espérance « la Commission Covid, voulue par le pape François », qui travaille pour « préparer l’avenir » comme l’avait demandé le pape. « La nourriture, le travail, la santé pour tous sont nos priorités. Et pour tout le monde, note-t-elle. Comment faire? Écouter, donner la parole à ceux qui n’ont pas de voix, rassembler ceux qui ont des idées novatrices et ceux qui prennent des décisions : soyez là, avec l’inspiration et le réalisme que seul l’Évangile peut donner. »

Sœur Alessandra Smerilli souligne que « tant que la logique dominante demeure – « ce qui est le mieux pour moi » et non « quelle est ma part dans une action qui sera la meilleure pour nous tous et pour notre maison commune » – il ne sera pas possible de guérir une économie malade ».

Share this Entry

Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel