« La mission suprême du pape » – « être principe et fondement, perpétuel et visible, de l’unité de la foi et de la communion dans l’Église » – « définit la nature de la Secrétairerie d’État », affirme le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin. Cet organisme, dit-il, est « le secrétariat du pape, son instrument opérationnel et immédiat, pour l’accomplissement de nombreuses affaires quotidiennes et ordinaires ».
Dans une longue interview accordée à Vatican News le 12 avril 2021, le cardinal Parolin explique la structure et le fonctionnement de la Secrétairerie d’État. Il rappelle que le rôle de la Secrétairerie d’État qui « assiste étroitement le Souverain Pontife dans l’exercice de sa mission suprême » a été formulé dans la Constitution apostolique Pastor Bonus promulguée par le pape Jean-Paul II le 28 juin 1988.
À l’heure actuelle, indique le cardinal Parolin, la structure complète de la Secrétairerie d’État est composée de trois sections : la Section pour les Affaires générales, la Section des Relations avec les États et la Section pour le Personnel diplomatique du Saint-Siège. « Le point d’unité est constitué par le cardinal-Secrétaire d’État qui préside l’ensemble de la Secrétairerie d’État. »
La Section pour le Personnel diplomatique du Saint-Siège, souhaitée par le pape François, a été créée le 21 novembre 2017 : « Le Saint-Père, explique le cardinal Parolin, a voulu montrer son attention et sa proximité avec le personnel diplomatique … et renforcer ainsi le bureau du délégué pour les Représentations pontificales. » Cette Section s’occupe « des questions relatives aux personnes travaillant dans le service diplomatique du Saint-Siège » avec « une attention particulière aux conditions de vie et à la formation continue du personnel diplomatique ». Elle s’occupe également de « la sélection et de la formation initiale de ceux qui se préparent à entrer dans le service diplomatique ».
En ce qui concerne les principales tâches exécutées par la Section pour les Affaires générales, le cardinal mentionne « la gestion de la correspondance que le Saint-Père entretient avec les évêques du monde », « les représentants d’autres Églises » et « les autorités politiques de différents pays »; « la rédaction des documents pontificaux, leur traduction, leur publication officielle; et aussi l’organisation des voyages apostoliques du Saint-Père ».
La Secrétairerie d’État favorise également « les relations avec les Dicastères » et « examine toutes les questions qui ne relèvent pas de la compétence ordinaire et spécifique des autres Dicastères ».
Enfin, la Section pour les Relations avec les États, explique le secrétaire d’État, a pour tâche de « s’occuper des affaires qui doivent être traitées avec les gouvernements civils » et de favoriser « les relations diplomatiques avec les États » « pour le bien de l’Église, mais aussi de la société civile, par la promotion de la concorde entre les États, de la liberté religieuse et de la paix entre les peuples ».
Cette Section, poursuit le cardinal Parolin, « représente également le Saint-Siège au sein des organismes internationaux, portant la voix des plus pauvres et des plus démunis ».
A suivre…