« 24 heures pour le Seigneur: entre confession, charité et pardon », titre Vatican News (Eugenio Bonanata) pour une interview du président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Mgr Rino Fisichella à l’occasion de cette initiative annuelle de son dicastère.
Les adhésions sont nombreuses dans le monde entier: dans les diocèses, les associations et des prisons.
Nouveauté cette année, précise Mgr Fisichella, «il n’y aura pas le rendez-vous habituel sur la place Saint-Pierre en présence du Saint-Père » mais «nous demandons à ce que dans toutes nos communautés, il y ait un espace et un lieu pour continuer à célébrer l’initiative avec toutes les précautions nécessaires en ce moment».
Mgr Fisichella indique les bienfaits du sacrement de la réconciliation: « Avec les Conférences épiscopales de nombreux pays, nous avons proposé de trouver des moyens pour que la Confession puisse être organisée et célébrée dans tous les cas avec les normes de sécurité nécessaires ».
Autrement dit: distance, protection, comme du plexiglas, du plastique, et des solutions qui prévienne toute propagation éventuelle du virus.
Pour qui est contraint au confinement, Mgr Fisichella rappelle les paroles de saint Pierre: « La charité couvre une multitude de péchés ».
Et il explique qu’il ne s’agit pas seulement d’actes de charité, mais aussi de pardon, au quotidien, en famille, au travail, en abandonner la logique de se sentir l’offensé pour demander pardon: « Pardonner n’est pas facile, humainement parlant, cela demande beaucoup de courage, beaucoup de volonté et beaucoup de temps. Peut-être que la conscience de demander pardon pour nos actions peut aider. »
Il exhorte à la confiance en Dieu: « Sa présence dans nos vies est une garantie que le pardon peut être authentiquement réalisé ».
Et il rappelle les paroles du pape François sur le pardon de la mère de famille de Qaraqosh: « l’un des moments les plus significatifs» de ce voyage en Irak.