La servante de Dieu Elisa Giambelluca (1941-1986), une laïque italienne, membre de l’Institution Thérésienne et professeure de mathématique, a vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon « héroïque », c’est-à-dire évangélique.
Un décret reconnaissant ses « vertus héroïques » a été promulgué par la Congrégation pour les causes des saints, avec l’approbation du pape François, le 20 février 2021. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.
Le pape a approuvé, lors d’une audience accordée au cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, la publication de 7 décrets concernant les vertus héroïques d’une laïque, de trois religieuses et de deux prêtres, et un décret sur un miracle.
Elisa Giambelluca est née le 30 avril 1941 à Isnello (Italie). Licenciée en mathématiques, elle a dirigé le lycée de Rossano.
Elisa Giambelluca @institucionteresiana.com
« Jeune femme simple, joyeuse, attentionnée, elle a su vivre profondément et jusqu’au bout son amitié avec Dieu, lit-on dans sa courte biographie publiée sur le site de l’Institution thérésienne. Elle a montré par sa vie que ‘la sainteté n’est pas un luxe’ et comme elle l’a écrit dans son journal, qu’elle n’est pas pour quelques élus, mais pour tous. »
Membre de l’Institution Thérésienne depuis 1964, Elisa est décédée à Rome le 5 juillet 1986, à 45 ans, des suites d’un cancer.
Son procès de béatification a été ouvert sur initiative populaire dans le diocèse de Cefalú (Italie), le 29 mars 2009.
Le 20 février 2021, l’évêque de Cefalù, Mgr Giuseppe Marciante, a félicité la communauté d’Isnello, l’Institution Thérésienne, l’association Amici di Elisa Giambelluca et le postulateur de la cause, Mª Encarnación González Rodríguez en exprimant la « gratitude au Seigneur pour avoir élevé ce signe de sainteté au milieu du saint peuple de Dieu du diocèse de Cefalù ».
L’annonce de la Congrégation pour les causes des saints, lit-on sur le site de l’Institution thérésienne, « met en lumière la foi d’Elisa qu’elle a vécu intensément depuis son plus jeune âge; la vertu d’espérance qu’elle montrait même dans les moments douloureux de sa maladie; l’attirance qu’elle ressentait pour l’amour de Dieu que l’on pouvait voir dans son amour pour sa famille, pour les autres et pour ses étudiants et collègues ».
Ceux qui ont connu Elisa disent qu ‘«elle a transmis la cohérence, la vérité, la bonté, la gentillesse, l’affabilité, l’affection et la présence de Dieu. Elle a parlé avec simplicité de son expérience de la foi, de sa vie spirituelle, de ses sentiments et de sa santé ».
« Elle sentait qu’elle partageait le mystère pascal en acceptant avec foi et sérénité la douloureuse maladie qui a conduit à sa mort à l’âge de 45 ans. »
